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  • l'INDIVIDUATION ou un voyage vers la découverte de soi

    Qu’est-ce que l’individuation ? L’individuation est un concept psychologique développé par Carl Gustav Jung, un célèbre psychiatre suisse et fondateur de la psychologie analytique. Il désigne le processus par lequel un individu devient conscient de son unicité et l'idée qu'il est une personne entière et indivisible et et qu'il réalise son potentiel personnel en se différenciant des autres. C'est un voyage vers la découverte de soi, l'intégration des différentes parties de la personnalité et l'harmonisation des aspects conscients et inconscients de l'esprit. En fait il s'agit de rendre conscient les contenus inconscient de psyché. Origine du concept Le terme « individuation » provient du latin « individuus » signifiant indivisible. Jung a introduit ce concept pour décrire le processus de développement et de maturation psychologique qui conduit une personne à se réaliser pleinement. Contrairement à l’idée de conformisme, l’individuation encourage l’individu à embrasser sa singularité et à suivre un chemin personnel unique. Les étapes de l’individuation Le processus d’individuation n’est pas linéaire ; il comporte plusieurs étapes cruciales : 1. La confrontation avec l’ombre L’ombre représente les aspects refoulés ou méconnus de la personnalité. Confronter et intégrer ces aspects permet de mieux se connaître et d'éviter la projection de nos propres défauts sur les autres. 2. L’exploration des archétypes Les archétypes sont des images primordiales et universelles présentes dans l’inconscient collectif. Selon Jung, des figures telles que le Sage, le Héros, l’Anima (aspect féminin chez l’homme) et l’Animus (aspect masculin chez la femme) influencent notre psyché. Explorer ces archétypes aide à développer une compréhension plus profonde de soi-même et de ses dynamiques internes. 3. Le développement du Soi Le Soi représente l'ensemble de la psyché, intégrant l’inconscient et le conscient. Au cours de l’individuation, l’individu tend à harmoniser ces différentes parties, créant ainsi un sentiment d’entièreté et d’équilibre. Les bénéfices de l’individuation L’individuation offre plusieurs avantages : ·       Autonomie psychologique : En se différenciant des influences extérieures, une personne devient plus autonome et capable de faire des choix authentiques. ·       Épanouissement personnel : En réalisant son potentiel, l’individu peut vivre de manière plus épanouie et satisfaisante. ·    Compréhension et acceptation de soi : L’individuation favorise une meilleure compréhension et acceptation de ses forces et de ses faiblesses, conduisant à une plus grande confiance en soi. ·        Harmonie intérieure : L’intégration des aspects conscients et inconscients de l’esprit permet d’atteindre une harmonie intérieure et une paix mentale. Les défis de l’individuation Comme tout processus de croissance personnelle, l’individuation comporte des défis : 1. La confrontation avec les peurs et les résistances Explorer les parties cachées de soi-même peut engendrer des peurs et des résistances. Il est essentiel de les surmonter pour avancer dans le processus. 2. La remise en question des croyances L’individuation peut nécessiter de remettre en question des croyances profondément ancrées et de s’ouvrir à de nouvelles perspectives. 3. L’acceptation de la solitude Se différencier du collectif peut parfois mener à une certaine solitude. Apprendre à l’accepter et à la transformer en une force est crucial pour avancer. Dans le monde professionnel Pour une première démarche, j'utilise le test MBTI, c'est un test inspiré des travaux de Carl Jung. Selon Jung, il existe 2 attitudes et 4 fonctions psychologiques. Les 2 attitudes déterminent la direction de nos intérêts et de de nos actions. L'attitude introvertie est orientée vers son monde intérieur L'attitude extravertie est orientée vers le monde extérieur Les 4 fonctions psychologiques permettent de nous orienter dans la vie. la Sensation est notre perception sensorielle l 'Intuition est une perception inconsciente la Pensée est un jugement logique le Sentiment est un jugement d'après des valeurs Chaque fonctions est soit introvertie, soit extravertie Il existe donc 8 types psychologiques, donc 8 manières de voir le monde. Ce test qui détermine son types psychologique est un préalable à la connaissance de soi. Il vous permettra également de mieux connaître les autres. En prenant conscience de son fonctionnement psychologique, on comprend qui on est vraiment. Si vous désirez faire ce test, je peux vous le fournir, le corriger et en parler avec vous gratuitement ! Gloire au travail Le travail est une vertu fondamentale. Pas de travail, pas d'évolution ! Ce que demande la connaissance de soi demande un effort sur soi-même autant qu'un effort envers les autres, d'ailleurs les deux étant liés. A l'évidence, ce n'est ni facile, ni naturel de canaliser ses défauts, car cela demande attention et concentration, combattre ses préjugés, changer ses habitudes demande un effort constant d'analyse et de réflexion. Il est plus facile de se laisser porter par les événements, les distractions qui eux ne demandent aucun effort. Conclusion L’individuation est un voyage intérieur complexe mais gratifiant, qui permet de découvrir et de réaliser son véritable soi. En intégrant les différentes parties de la personnalité et en harmonisant l’inconscient et le conscient, l’individu peut atteindre une autonomie psychologique, un épanouissement personnel et une harmonie intérieure. Je vous accompagne sur ce chemin vers la découverte de soi, car il est parsemé de défis, mais les bénéfices en valent la peine et conduit à une vie plus authentique et équilibrée. Vous saurez ainsi qui vous êtes pour être Soi pour suivre votre propre voie ! Jung ? Un voyage vers soi de Frédéric Lenoir, livre que je vous conseille au départ, si ce livre vous a interpellé, Voir la bibliographie très importante de Carl G. Jung Comment parvenir à l'individuation | Carl G. Jung | pour en savoir plus https://www.youtube.com/watch?v=-r_ADvJTItk

  • L'importance de la connaissance de Soi !

    Qu'est-ce que la connaissance ? Selon un vieux conte japonais, un jour un samouraï belliqueux somma un maître zen de lui expliquer ce qu'étaient le paradis et l'enfer. Le moine lui répondit avec mépris : -Tu n'est qu'un rustre, je n'ai pas de temps à perdre avec des gens de ton espèce. Se sentant insulté, le samouraï devint furieux et, tirant son épée, s'écria : - Je pourrai te tuer pour ton impertinence. - Voilà ce qu'est l'enfer, répliqua le moine calmemement. Surpris par la vérité de ces paroles, le samourai se calma, rengaina son épée, salua le maître et le remercia de l'avoir éclairé. - Et voilà le paradis ajouta celui-ci. Connais-toi, toi-même et tu connaîtras l'Univers et les Dieux ! Inscription sur le seuil du temple de Delphes, attribuée à Socrate indique que l’exigence de l’homme doit se porter sur sa nature par une connaissance de soi ! C’est en se connaissant, en cherchant en lui-même, que l’homme peut trouver la sagesse .   Cette histoire du samouraï montre comment une attitude peut être différente selon que l'on se laisse porter par ses émotions ou que l'on en soit conscient. D'où l'importance d'être conscient de ses sentiments au fur et à mesure de leurs apparitions. C'est la clé de voute de l'intelligence émotionnelle.   Je pense que chacun d'entre-nous a en mémoire des épisodes où nous n'avons pas fait attention à nos sentiments réels ou alors trop tardivement, alors nous en avons subi les conséquences... Selon John Mayer, l'un des pères de la théorie de l'intelligence émotionnelle, la conscience de soi signifie que nous sommes "conscients à la fois de notre humeur du moment et de nos pensées relatives à cette humeur" .   Selon lui, les individus se répartissent en trois catégories différentes selon leurs rapports avec leurs émotions. Ceux qui ont conscience d'eux-mêmes. Ces personnes font naturellement preuve d'une certaine subtilité dans leur vie affective. Ce sont des gens indépendants, en bonne santé psychologique, qui ont le sens de la mesure et, en général une conception positive de la vie. Ceux qui se laissent se submerger par leurs émotions Ils ont souvent l'impression de ne pas pouvoir échapper à leurs émotions, comme si c'était elles qui prenaient le commandement de la personne. Ce sont des gens qui sont souvent de mauvaise humeur, pestant contre la société et, ils ont souvent l'impression de ne pas contrôler leur vie affective. Ceux qui acceptent leurs dispositions d'esprit. Tout en ayant conscience de ce qu'ils éprouvent, ils ont tendance à ne pas faire grand-chose pour y remédier. Ce sont des personnes résignées, soit dans la bonne humeur, donc pourquoi changer, soit dans des sautes d’humeur ; donc les accepter et ne rien faire.   Le premier travail est celui-ci : La conscience de soi. La conscience de soi, aussi nommée "attention flottante", "rappel à soi", désigne cette attention permanente de son état intérieur. Elle signifie qu'on est à la fois consciente de son humeur du moment et de ses pensées relatives à cette humeur. Dans cette attitude, l'esprit observe et étudie l'expérience elle-même, y compris les émotions. Cette première étape basique est primordiale pour que vos émotions soient intelligentes.   C'est ce premier pas vers la conscience de soi qui permet de mieux gérer ses émotions et d'atteindre une plus grande paix intérieure. Pour illustrer cette idée, une ancienne histoire de samouraï raconte comment un guerrier, en contrôlant ses émotions, a trouvé la sagesse et la tranquillité dans les moments les plus tumultueux de la bataille.   L'intelligence émotionnelle ne se limite donc pas à reconnaître et à comprendre ses propres émotions, mais elle inclut également la capacité de les réguler. Cela signifie être capable de transformer une émotion négative en une opportunité de croissance personnelle. En cultivant cette compétence, nous pouvons améliorer notre bien-être psychologique et nos relations avec les autres.   Lorsqu'une personne devient consciente de ses émotions, elle peut les utiliser à son avantage plutôt que de les subir passivement. Par exemple, ressentir de la colère peut être un signal pour prendre des mesures constructives contre une injustice, tandis que la tristesse peut nous pousser à chercher du soutien et à renforcer nos liens sociaux.   En fin de compte, la conscience de soi et la gestion des émotions sont des compétences essentielles qui nous aident à naviguer dans la complexité de la vie quotidienne. Elles nous permettent de rester ancrés dans nos valeurs et de réagir de manière appropriée aux défis auxquels nous sommes confrontés.

  • Gérer les pensées et émotions négatives

    pensées et émotions négatives 6 0 0 0 C'est le nombre de mots que nous prononçons en moyenne chaque jour. Et entre ce que nous disons et ce que nous pensons ou voulons dire, les mots qui nous restent dans la tête, le nombre de mots est beaucoup plus important. D'ailleurs Imaginez une phrase, n'importe laquelle, celle qui vous vient à l'esprit, il y a de grandes chances pour que la plupart des mots la composant ne concernent pas des faits mais des évaluations, des jugements entrelacés avec des émotions. Certaines sont positives et utiles, comme des félicitations, des signes de reconnaissance positive*. D'autres sont négatives et inutiles comme des reproches ou des signes de reconnaissance négative* *Les reconnaissances ou stroke en analyse transactionnelle, sont la nourriture affective que chacun a besoin pour nourrir son émotionnel. Pour l'être humain, il est normal d'avoir des pensées négatives, des critiques, des sentiments indésirables, des doutes, des peurs et je pense qu'il est difficile de faire autrement. Notre esprit, lui, fait son travail qui est d'essayer d'anticiper et de résoudre des problèmes et éviter de potentiels écueils. Pour gérer les pensées et émotions négatives, le problème est que souvent ces pensées sont hameçonnées comme un poisson au bout de la ligne par l'esprit de la personne, souvent, d'ailleurs cela lui "prend la tête" , . Les bavardages internes qui s'ensuivent permettent de saper d'importantes ressources cognitives qui pourraient être utilisé à meilleur escient. Ce sont des situations que nous rencontrons souvent parce qu'elles proviennent de problèmes émotionnels récurrents. Cela procure des angoisses concernant les priorités, la gestion du temps …, une jalousie envers la réussite, la situation, la personnalité… des autres ou des peurs de rejet, d'abandon… et bien d'autres états d'âme. Pour les "réparer", chacun construit sa propre stratégie. Cela peut-être faire des "to-do lists", faire des déclarations positives, des citations, se créer des surcharges de travail…. Mais lorsque je pose la question de savoir depuis quand ces problèmes persistent, la réponse peut-être dix ans, vingt ans.. voire depuis l'enfance. Il est évident que ces techniques ne fonctionnent pas. Dans une célèbre étude menées par Daniel Wegner, professeur à Havard, les participants à qui il était demandé d'éviter de penser à des ours blancs, avaient du mal à le faire; puis lorsqu'on l'y autorisa, ils pensaient aux ours blancs bien plus que les participants du groupe témoin. Ainsi si voulez arrêter de fumer et que vous vous dites "je veux arrêter de fumer", vous comprenez que les chances de réussite, dans ce cas-là, sont très faibles. Une particularité du cerveau que nous abordons. Aujourd'hui où l'intelligence émotionnelle est un élément capital de réussite, que ce soit dans le domaine de l'entreprise, du sport ou tout simplement, dans la vie de tous les jours, il est judicieux de se connaître, de connaître son potentiel émotionnel. Pour un manager qui veut développer son Leadership et qui ose se soumettre aux appréciations de ses collaborateurs un 360 IE (Intelligence Emotionnel) permet une juste perception de la réalité. Comment je me perçois ? Comment mes collaborateurs me perçoivent ? Quel est l'écart de perception entre leur perception et la mienne ? Quels sont sont les aspects émotionnels que je dois développer ? Êtes-vous hameçonné comme un poisson ? Monique est une jeune femme, qui travaille dans une société de distribution. Elle a commencé au bas de l'échelle et s'est investie dans son travail. Sa seule ambition : réussir, devenir la patronne d'un société qu'elle créerait et qu'elle dirigerait. Pour cela, elle ne compte pas les heures, répond de manières compulsive à tous les messages qu'elle reçoit sur son smartphone. Dans sa tête une voix lui disait : "pour réussir il faut travailler" . Elle devait réussir … Réussir pour être reconnue, réussir pour exister… Se décrocher de l'hameçon Monique, s'est rendu compte, que plus elle ferait d'effort peut-être qu'elle se rapprocherait de son but mais à quel prix et au détriment de quoi, sa santé sa famille. Ensemble nous avons convenu d'un "deal" basé sur la confiance et mis en place un programme progressif comprenant quatre sous-objectifs. Alors, comment se débarrasser de ses pensées et émotions négatives ? 1/ Prise de conscience des comportements récurrents Ce premier travail a demandé de prendre de la distance avec soi-même pour "voir" son moi profond. Dans ce cas-là je sers de "miroir grossissant" pour qu'elle puisse se "voir" telle qu'elle est réellement, connaître l'origine de son comportement afin de mettre uns stratégie en place. C'est une phase d'observation, principalement factuelle. 2/ Identifiez les pensées et les émotions Qualifier les choses que la personnes fait, c'est mettre un nom sur ce que la personne pense ou ressent. Le fait de qualifier les choses vous permet de voir vos pensées et sentiments tels qu'ils sont : des sources d'information en transit susceptibles de se révéler utiles ou non. 3/ Acceptez Ne pas agir sur chaque pensée ou vous résigner à la négativité mais répondre à vos idées et émotions avec une attitude ouverte, en y prêtant attention et en vous autorisant à les ressentir. Accepter son sentiment . 4/ Agir sur la base de ses valeurs Le flux de l'esprit s'écoule sans cesse et les émotions changent comme la météo, mais on peut faire appel aux valeurs à n'importe quel moment, dans n'importe quelle situation. JJ Sources et pratiques La pleine conscience - Jon Kabat-Zinn L'intelligence émotionnelle de Daniel Goleman Le deuil -Elisabeth Kubler Ross Les 5 blessures de l'âme Lise Bourbeau La Communication Non violente Eric Berne - L'analyse transactionnelle Article de Susan David PDG d'Evidence based psychology, cofondatrice de l'Institute of coaching et chargée d'enseignement à l'université de Harvard Christina Singleton fait des recherches sur la pleine conscience et le cerveau au Massachsetts General Hospital est associé e chez Evidence based psychology et coach Personal Values Card Sort de W.R. Miller de l'Université du Nouveau Mexique

  • LE TRIANGLE DE LA CONFIANCE

    La confiance On pourrait penser que le leadership tourne autour du dirigeant, du manager, du leader, qui avec ses qualités, son talent son charisme développe son entreprise. C'est Vrai ! Mais le vrai leadership concerne la capacité du leader de mettre en place, pour ses collaborateurs les conditions leur permettant de s'exprimer pleinement dans leur job. A savoir pouvoir développer leurs propres compétences et leur potentiel. Comment faire ? Utiliser le triangle de la confiance. Triangle de la confiance C'est un moteur à 3 cylindres ! Pour que le véhicule marche bien, il est nécessaire que les trois cylindres : Authenticité Logique Empathie marchent de concert ! Si l'un des cylindres a des ratés, la confiance sera perdue ! Pour développer votre leadership, vous devez d'abord rechercher et découvrir quel cylindre est responsable de la panne ! L'authenticité . Vous connaissez cette expression qui dit : "Cela sonne faux !" ? La racine du mot "résonnance" est révélatrice : le latin resonare , retenir. Le dictionnaire nous indique : "le prolongement ou l'amplification d'un son par réflexion". ou plus précisément par "vibration synchrone". C'est comme le courant électrique, ne vous arrive t'il pas de dire d'une personne " que le courant est bien passé". Si les gens ont l'impression d'avoir accès au "vrai" d'une personne, ils la suivront. La logique Si les gens n'ont pas confiance en votre jugement, comment voulez-vous qu'ils vous suivent ? Si ce cylindre ne marche pas, ou que vous sentez que c'est une faiblesse, alors, plus que jamais, vous devez être dans le concret dans le factuel. Si, par exemple, vous êtes trop dans l'émotionnel ou trop cérébral vous risquez de trop parler Cela me rappelle un dirigeant qui avait cette faiblesse, il était très intéressant mais, que ce soit ses entretiens ou ses réunions, cela durait... Après avoir pris conscience de cette état de fait, notamment par des entretiens filmés et un travail sur une communication verbale concise et factuelle, il s'entraina à suivre sans débordement une ligne de conduite qu'il s'était fixé. Comme cela chacun peut suivre le cheminement du leader. L'empathie Si les gens pensent que vous vous souciez plus de vous que des autres, ils auront du mal à vous faire confiance pour les diriger. Au lieu de vous focaliser sur ce que vous soulez tirer de l'entetien ou de la réunion, veillez à répondre aux besoins ou attentes de chacun. Soyez totalement impliqué et donnez des exemples racontez des histoires de façon que chacun se sent impliqué. Evitez tous ces outils modernes qui parasitent la communication : le téléphone portable, ennemi numéro 1 d'une vraie communication. Lors d'un entretien ou d'une réunion, ne le retournez pas pour le regarder de temps en temps, éteignez le carrément, vous serez surpris de la qualités de vos interactions et de la capacité à être plus présent avec votre ou vos interlocuteurs. Conclusion : Le chemin pour développer son leadership passe d'abord par soi. Comment voulez-vous que les gens vous fassent confiance, alors que vous n'avez pas confiance en vous-même ? Se faire confiance c'est d'abord oser se voir comme on est avec, bien sûr ses qualités, mais aussi ses faiblesses. Si un leader manque d'authenticité, de logique ou d'empathie, il sera un leader "discordant" -dans son sens musical, la dissonance est un son désagréable, dur - Dans ce cas, les gens feront ce qu'ils ont à faire, sans plus, sans s'impliquer, sans donner le meilleur de soi. Il réussira, peut-être à manager, mais en aucun cas, il pilotera ou animera son équipe ! #management #leadership #authenticité #logique #empathie #confiance #confianceensoi

  • Expérience de MILGRAM sur la violence !

    Experience sur la violence de MILGRAM ! Une réflexion détaillée sur le rôle de l'Obéissance dans la société et le processus de l'individu ! Beaucoup d'entre vous connaissent l'expérience de Milgram sur la violence. Elle évalue le degré d'obéissance d'un individu devant une autorité qu'il juge légitime (quitte à aller contre ses valeurs). Cette expérience de psychologie sociale a été réalisée entre 1960 et 1963. Soumission à l'autorité : Jusqu'où va l'acceptation d'être violent Démontrer que c'est le contexte et non la personne qui peut-être à l'origine de #violence, d'agissements inhumains. Sujet d'actualité avec les guerres en Ukraine et à Gaza. Cela explique ce type de comportements et la raison pour laquelle certaines personnes peuvent vivre normalement après avoir vécu ou réalisés de telles atrocités. Voici le schéma général de l'expérience proposée par Milgram Dans la variante de base, trois rôles font partie de l'expérience : les enseignants (volontaires hommes ou femmes âgés de 20 à 50 ans, issus d'horizons divers, rémunérés à 4 % du salaire moyen), les examinateurs et les étudiants. Premièrement, les volontaires sont amenés à croire que l’expérience est une question d’apprentissage et de mémoire. L'objectif est que les élèves apprennent une série d'associations de mots (par exemple : étoile du chou, rivière rapide, etc.). Si l’apprenant ne parvient pas à trouver la bonne association, l’enseignant lui délivre des décharges électriques de plus en plus fortes à chaque erreur. Le volontaire pensait que son rôle d'enseignant avait été tiré au sort (alors que le dessin était manipulé et que l'élève était un acteur absolu). Plusieurs variantes existent (pour définir les véritables déterminants), mais dans la variante de base l'enseignant est isolé de l'élève et ne peut entendre que ses plaintes. De plus, il n’y a qu’un seul dictateur, c’est l’examinateur. Test sur la violence L'examinateur utilise quatre injonctions au maximum pour inviter le professeur à continuer l'apprentissage. Si après quatre injonctions le professeur continue à se rebeller, l'expérience s'arrête. Ensuite deux questionnaires sont distribués : Le premier, juste après les séries de tests pour recueillir ses impressions écouter les explications et ... rassure le volontaire sur le réel de l'expérience. Le deuxième, un an après pour analyser les potentiels effets psychologiques et donner les résultats de l'expérience. Expérience de MILGRAM Graphique montrant que 65 % des sujets de l'expérience infligent des souffrances maximales si on leur ordonne. La charge de 450 volts est mortelle. Si ce sujet vous intéresse, WIKIPEDIA relate en détail le déroulement de l'expérience et les variantes avec un tableau classé pzr types, assez explicites sur les résultats. Vous trouverez une analyse détaillée de Milgram, qui est développé dans son livre paru en 1974 et une réflexion détaillée sur le rôle de l'Obéissance dans la société et le processus de l'individu. Les conditions préalables de l'obéissance L'état d'obéissance Les causes maintenant à l'obéissance Vous trouverez aussi sur WIKIPEDIA ce thème dans la culture populaire : Intéressant Bibliographie de Stanley Milgram : La soumission à l'autorité : Un point de vue expérimental. chez Calmann-Lévy dans la collection "Liberté de l'esprit". Expérience sur l'obéissance et la désobéissance à l'autorité. Hors collection Zones 2013. Et vous qu'en pensez-vous ?

  • Gérer l'émotion et la pensée négative en management !

    Une femme qui rumine des pensées ou émotions surement négatives 6 0 0 0 C'est le nombre de mots que nous prononçons en moyenne chaque jour. Et entre ce que nous disons et ce que nous pensons ou voulons dire, les mots qui nous restent dans la tête, le nombre de mots est beaucoup plus important. D'ailleurs Imaginez une phrase, n'importe laquelle, celle qui vous vient à l'esprit, il y a de grandes chances pour que la plupart des mots la composant ne concernent pas des faits mais des évaluations, des jugements entrelacés avec des émotions. Certaines sont positives et utiles, comme des félicitations, des signes de reconnaissance positive*. D'autres sont négatives et inutiles comme des reproches ou des signes de reconnaissance négative* * Les reconnaissances ou stroke en analyse transactionnelle, sont la nourriture affective que chacun a besoin pour nourrir son émotionnel. Pour l'être humain, il est normal d'avoir des pensées négatives, des critiques, des sentiments indésirables, des doutes, des peurs et je pense qu'il est difficile de faire autrement. Notre esprit, lui, fait son travail qui est d'essayer d'anticiper et de résoudre des problèmes et éviter de potentiels écueils. Le problème est que souvent ces pensées sont hameçonnées comme un poisson au bout de la ligne par l'esprit de la personne, souvent, d'ailleurs cela lui "prend la tête" , . Les bavardages internes qui s'ensuivent permettent de saper d'importantes ressources cognitives qui pourraient être utilisé à meilleur escient. Ce sont des situations que nous rencontrons souvent parce qu'elles proviennent de problèmes émotionnels récurrents. Cela procure des angoisses concernant les priorités, la gestion du temps …, une jalousie envers la réussite, la situation, la personnalité… des autres ou des peurs de rejet, d'abandon… et bien d'autres états d'âme. Pour les "réparer", chacun construit sa propre stratégie. Cela peut-être faire des "to-do lists", faire des déclarations positives, des citations, se créer des surcharges de travail…. Mais lorsque je pose la question de savoir depuis quand ces problèmes persistent, la réponse peut-être dix ans, vingt ans.. voire depuis l'enfance. Il est évident que ces techniques ne fonctionnent pas. Dans une célèbre étude menées par Daniel Wegner, professeur à Havard, les participants à qui il était demandé d'éviter de penser à des ours blancs, avaient du mal à le faire; puis lorsqu'on l'y autorisa, ils pensaient aux ours blancs bien plus que les participants du groupe témoin. Ainsi si voulez arrêter de fumer et que vous vous dites "je veux arrêter de fumer", vous comprenez que les chances de réussite, dans ce cas-là, sont très faibles. Une particularité du cerveau que nous abordons. Aujourd'hui où l'intelligence émotionnelle est un élément capital de réussite, que ce soit dans le domaine de l'entreprise, du sport ou tout simplement, dans la vie de tous les jours, il est judicieux de se connaître, de connaître son potentiel émotionnel. Pour un manager qui veut développer son Leadership et qui ose se soumettre aux appréciations de ses collaborateurs un 360 IE (Intelligence Emotionnel) permet une juste perception de la réalité. Comment je me perçois ? Comment mes collaborateurs me perçoivent ? Quel est l'écart de perception entre leur perception et la mienne ? Quels sont sont les aspects émotionnels que je dois développer ? Êtes-vous hameçonné comme un poisson par votre pensée négative ? Monique est une jeune femme, qui travaille dans une société de distribution. Elle a commencé au bas de l'échelle et s'est investie dans son travail. Sa seule ambition : réussir, devenir la patronne d'un société qu'elle créerait et qu'elle dirigerait. Pour cela, elle ne compte pas les heures, répond de manières compulsive à tous les messages qu'elle reçoit sur son smartphone. Dans sa tête une voix lui disait : "pour réussir il faut travailler" . Elle devait réussir … Réussir pour être reconnue, réussir pour exister… Se décrocher de la pensée négative cet l'hameçon qui vous empêche d'être vous-même ! Monique, s'est rendu compte, que plus elle ferait d'effort peut-être qu'elle se rapprocherait de son but mais à quel prix et au détriment de quoi, sa santé sa famille. Ensemble nous avons convenu d'un "deal" basé sur la confiance et mis en place un programme progessif comprenant quatre sous-objectifs. Prise de conscience des comportements récurrents Ce premier travail a demandé de prendre de la distance avec soi-même pour "voir" son moi profond. Dans ce cas-là je sers de "miroir grossissant" pour qu'elle puisse se "voir" telle qu'elle est réellement, connaître l'origine de son comportement afin de mettre uns stratégie en place. C'est une phase d'observation, principalement factuelle. Identifiez les pensées et les émotions Qualifier les choses que la personnes fait, c'est mettre un nom sur ce que la personne pense ou ressent. Le fait de qualifier les choses vous permet de voir vos pensées et sentiments tels qu'ils sont : des sources d'information en transit susceptibles de se révéler utiles ou non. Acceptez Ne pas agir sur chaque pensée ou vous résigner à la négativité mais répondre à vos idées et émotions avec une attitude ouverte, en y prêtant attention et en vous autorisant à les ressentir. Accepter son sentiment Agir sur la base de ses valeurs Le flux de l'esprit s'écoule sans cesse et les émotions changent comme la météo, mais on peut faire appel aux valeurs à n'importe quel moment, dans n'importe quelle situation. Jean Jacques Et vous en pensez quoi ? Je reste à votre disposition pour en discuter ! Sources et pratiques La pleine conscience - Jon Kabat-Zinn L'intelligence émotionnelle de Daniel Goleman Le deuil -Elisabeth Kubler Ross Les 5 blessures de l'âme Lise Bourbeau La Communication Non violente Eric Berne - L'analyse transactionnelle Article de Susan David PDG d'Evidence based psychology, cofondatrice de l'Institute of coaching et chargée d'enseignement à l'université de Harvard Christina Singleton fait des recherches sur la pleine conscience et le cerveau au Massachsetts General Hospital est associé e chez Evidence based psychology et coach Personal Values Card Sort de W.R. Miller de l'Université du Nouveau Mexique #communication #developpementpersonnel #intelligenceemotionnelle #relationsprofessionnelles #gestiondesemotions

  • Quel est le rôle de l'Empathie en entreprise ?

    Manager et son assiatante L'empathie outil de développement ou manipulation ? Comment contrôler ses élans empathiques ? Le fondement de l’empathie est l’attention que l’on porte à l’autre. Le mot attention vient du latin « attentio » qui voudrait dire : « tendre l’esprit vers » quelque chose, quelqu’un… Dans une entreprise, il suffit d’observer les comportements de chacun et vous reconnaîtrez facilement ceux qui "tendent leur esprit vers..." …ou pas ! Ils se reconnaissent parce qu’ils trouvent avec chacun d'entre-nous des points communs, parce que leurs opinions ont plus de poids, parce qu'ils ont ont du charisme, parce que c'est avec lui que l'on a envie de travailler. Ce sont des leaders naturels dont on reconnaît l’autorité. Ils n’ont pas forcément besoin de pouvoir hiérarchique pour se faire écouter. Ils sont présents. D’une façon générale, face à l’adversité, un groupe, une équipe, une communauté sera d’autant plus résiliente si chacun se souciait de l’autre. A ce propos, je me souviens des inondations de Nîmes. L'eau descendait du quartier Richelieu et envahissait petit à petit le bas de la ville où j'habitais. Du balcon au deuxième étage, nous vîmes les voitures dévaler le boulevard en flottant sur l'eau. L'eau montait petit à petit et soudainement la cru s'accentuait pour arriver à une hauteur d'environ 1,70 m. L'eau envahissait le hall d'entrée de cette résidence et aussi le sous-sol en entrant par le soupirail et immergeait nos véhicules ! Nous nous demandions quand cela allait s'arrêtait. Pour la première fois, nous discutions entre-nous, nous échangions nos impressions, nos cigarettes (effectivement je fumais ... mais grâce à la PNL, j'ai arrêté quelques années plus tard) ... nous faisions connaissance... d'un groupe de résidants d'un immeuble qui se disaient simplement bonjour/bonsoir, nous devenions une équipe prêt à partager, échanger, aider pour que personne ne soit laissé de côté ... Aussi si chacun se souciait des autres, l’entreprise serait plus résiliente, pour arriver à un travail collaboratif de plus en plus élargi. Pour cela il est nécessaire d'avoir une activité commune qui prennent en compte les différences de chacun afin de pouvoir développer toutes les composantes de l'empathie. Développement ou manipulation ? Le problème en entreprise, c'est que l'empathie peut vite se transformer en manipulation , ce qui en fait une pilule parfois amère à avaler, voire des "conflits d'empathie"; Qu'est-ce qu'un conflit d'empathie ? C'est une situation où l'individu est partagé entre des choix douloureux, sans comprendre qu'il est en situation de devoir choisir. Nous en avons un exemple criant avec l'actualité du moment : le manque d'effectifs notamment dans le milieu médical. Les acteurs de ce milieu doivent choisir entre, s'occuper bien de moins de malades, quitte à laisser leurs collègues faire le boulot à leur place ou s'occuper moins bien des patients pour que ses collègues n'aient pas un surplus d'activités. Choix cornéliens car, quelle que soit le choix, les personnes seront amenées à piétiner leur empathie. En fait l'empathie est à double tranchant, soit vous vous en servez pour aider quelqu'un, soit vous vous en servez pour votre propre bien-être en le manipulant. C'est question d'éthique. Cependant, ce qui est important c'est de savoir et savoir faire et ne pas rester dans l'ignorance. En sachant faire vous saurez déjouer les comportements toxiques tout en douceur, sans frustration en étant vous-même. Dans le monde de l'entreprise, entre être mal dans sa peau, le cacher par un autoritarisme qui empêche toute discussion et un laisser-(trop)faire qui ne serait que le fait de cacher une peur ou un excès d'émotionnel, il existe la solution d'être soi-même, être en accord avec soi-même. Cela demande une implication, un travail sur soi-même dont vous seul en serait maître et responsable. L'être humain étant perfectible, cela est un travail de toute une vie. le bon côté des choses c'est qu'il peut donner un sens à sa vie . Comment contrôler ses élans empathiques ? Aussi développer son empathie et ce n'est pas simplement "se mettre à la place de l'autre". Il faut être conscient que 'empathie recoupe trois formes : L'empathie cognitive permet aux managers, aux leaders de s'expliquer de manière sensée . Cette forme d'empathie exige de réfléchir aux émotions plutôt que de les exprimer, c'est le prolongement naturel du premier pilier de l'intelligence émotionnelle : la conscience de soi , que nous travaillons avec les outils de la pleine conscience , vivre le moment présent et seulement celui là. Alors l'esprit ne regarde ni avant ni en arrière, le présent seul est notre bonheur. Goethe L'empathie émotionnelle est important pour un management efficient, pour la gestion de la relation client et la motivation d'un groupe. Cette forme d'empathie nous permet de sentir rapidement sans penser profondément. Pour cela il est nécessaire de combiner deux sortes d'attention : une focalisation sur les échos que peut vous renvoyer les sentiments des autres et une conscience sur la voix, le visage, les micro comportements et des signes extérieurs de l'émotion de la personne. Le souci empathique. (Ce terme est employé par Daniel Goleman*) Ce troisième aspects est étroitement lié à l'empathie émotionnelle, car c'est au delà de ressentir ce que les autres éprouvent, et aussi ce qu'ils attendent de vous. Dans ce cas, nous vivons intuitivement la détresse de l'autre comme étant la nôtre, amis en répondant à son besoin, nous mesurons délibérément combien son bien-être compte pour nous. En fait ce souci empathique nous oblige à gérer notre propre souffrance sans nous insensibiliser à la douleur des autres. Danger de l'empathie en entreprise Bien sûr le manque d'empathie est une carence préjudiciable dans nos relations, mais l'empathie peut être très développé mais réduite aux proches et dans ce cas c'est préjudiciable. Le psychologue Paul Bloom (professeur à l'université de Yale) a expérimenté cette préférence pour qui nous ressemble en organisant un spectacle pour bébés, avec une marionnette qui ouvre une boite, une qui vient l'aider et une autre qui finit par l'en empêcher. Invité pour prendre parti pour l'un des deux dernières marionnettes rentrées en scène, les bébés récompensent celle qui aide. Super ! L'ennui est que si l'on habille d'un T-shirt jaune le bébé et la marionnette qui empêche d'ouvrir la boite ... le bébé récompense la "méchante". Prendre fait et cause pour ceux qui nous ressemblent est plus puissant que la moralité. Il est important de savoir que si je peux vous aider en tant que coach formateur et en utilisant diverses approches de thérapies brèves ou de théâtre, le FAIRE vous appartient. Nous développons toutes les caractéristiques de l'empathie par un accompagnement prenant en compte les différences de chacun. C'est pour cela que je propose une approche individuelle et une collective en présentiel et avec un suivi régulier par visio-conférence. Apprendre à se concentrer en utilisant une respiration diaphragmatique profonde à cultiver le détachement, la dissociation. " Suspendre votre implication pour observer ce qui se passe vous donne une pleine conscience de l'interaction, sans être complétement réactif pour autant. Vous pouvez voir si votre propre physiologie est tendue ou équilibrée. Vous pouvez vous rendre compte de ce qui transparait de cette situation." Daniel Goleman Contrôler son élan empathique envers les sentiments des autres peut nous aider à prendre des meilleures décisions surtout quand le flot émotionnel de quelqu'un menace de nous submerger. Exemple : Quand nous voyons quelqu'un qui se coupe avec un couteau, notre cerveau émet un signal indiquant que nos propres sens de douleur entrent en résonnance avec cette souffrance. Apprendre à bloquer ces réactions automatiques est possible, cela consiste à prendre de la distance avec les autres afin de rester calme et ainsi pouvoir les aider. Eduquer notre système neuronal nous aide à comprendre intellectuellement le point de vue d'une personne dont le flot émotionnel menace de nous submerger en faisant passer, de l'empathie émotionnelle du cœur, vers le cœur de l'empathie cognitive soit de l'esprit vers le cœur. Ceci est un exemple d'empathie émotionnelle de cœur vers le cœur à l'empathie cognitive de l'esprit vers le cœur. Conclusion Les différents aspects de l''empathie émotionnelle peuvent se travailler. Cela signifie : apprendre à se concentrer en utilisant une respiration diaphragmatique profonde, cultiver un certain détachement, prendre de la "hauteur" , comprendre, évacuer les pensées négatives... Tout un programme, car plus nous comprenons et acceptons nos émotions, plus nous comprenons et acceptons les émotions des autres et vice versa. * Daniel Goleman est codirecteur du Consortium for Reseach on Emotional Intelligence in Organizations à Rutgers, l'université d'Etat du New Jersey. Il est aussi l'auteur de "l'Intelligence Emotionnelle" et de "l'intelligence émotionnelle au travail".

  • La puissance de l'émotion dans les mots

    Un homme aveugle dans la rue demande de l'aide avec un panneau disant : "Je suis aveugle, aidez-moi !". Une personne change son message en : "C'est une belle journée, je ne peux pas la voir !" . Cette nouvelle phrase suscite des émotions en faisant ressentir la frustration de l'homme. Elle montre l'importance des petites choses que l'on prend souvent pour acquises. Les phrases émotionnelles incitent à agir positivement.

  • Comment savoir dire NON en 5 étapes ?

    ou comment affirmer ses limites avec confiance Savoir dire non Dire "non" est souvent perçu comme une tâche difficile, surtout dans une société qui valorise la coopération et le compromis. Pourtant, savoir poser des limites claires est essentiel pour préserver son bien-être mental et émotionnel. Voici cinq étapes pour apprendre à dire "non" avec assurance et respect. 1. Comprendre ses propres limites Avant de pouvoir dire "non", il est crucial de comprendre où se situent vos propres limites. Prenez le temps de réfléchir à ce qui est important pour vous, à vos priorités et à ce que vous êtes prêt à accepter ou non. Cette auto-réflexion vous aidera à reconnaître les situations où il est nécessaire de dire "non" pour protéger vos intérêts et votre bien-être. Attention : Quand vous n'osez pas dire Non et que vous dites OUI à quelque chose ou quelqu'un, vous dites NON à autre chose. Exemple : Vous avez promis à votre fils d'aller voir son spectacle de fin d'année qui commence à 17h 30. Normalement vous quittez votre bureau à 17h, vous avez juste le temps d'arriver à l'heure au spectacle. A 16h 45 votre patron vous demande de lui corriger son rapport qu'il doit présenter à la direction. Vous an avez pour une heure. Que faites-vous ? Vous dites oui à votre patron et non au spectacle de votre fils. Ou vous dites Non à votre patron et oui au spectacle de votre fils. Évaluer ses priorités Listez vos priorités personnelles et professionnelles. Cela vous permettra de voir plus clairement ce qui mérite votre attention et ce qui peut être refusé sans culpabilité. Identifier les déclencheurs Reconnaissez les situations ou les personnes qui vous poussent souvent à dire "oui" contre votre gré. Cela vous aidera à anticiper et à mieux gérer ces moments. 2. Utiliser un langage clair et direct Lorsque vous dites "non", il est important de le faire de manière claire et directe. Évitez les excuses ou les justifications excessives, car elles peuvent affaiblir votre message et donner l'impression que votre refus est négociable. Un simple "non, je ne peux pas" ou "non, ce n'est pas possible" suffit souvent. Exemple : Vous le savez si vous êtes parent. Quand vous un NON hésitant votre le sait et il va insister et négocier pour arriver à ses fins. Par contre si le NON est ferme et définitif notamment dans le ton, l'enfant n'insistera pas. Éviter les ambiguïtés Utilisez des phrases courtes et précises. Par exemple, au lieu de dire "je ne suis pas sûr, peut-être...", dites "non, je ne peux pas m'engager à cela". Établir une attitude positive Adoptez une posture ouverte et respectueuse. Dire "non" ne signifie pas être désagréable. Vous pouvez refuser quelque chose tout en montrant de l'empathie et du respect pour l'autre. 3. Proposer des alternatives Lorsque cela est possible, proposez des alternatives ou des solutions de rechange. Cela montre que vous êtes prêt à aider dans la mesure de vos moyens, même si vous ne pouvez pas répondre positivement à la demande initiale. Exemple : Peux-tu venir m'aider à déménager un meuble ce soi ? - Non ce soir je ne peux pas, mais je peux demain ou ce weekend ! Offrir des options Si vous ne pouvez pas accepter une demande, proposez une autre solution qui pourrait convenir à toutes les parties. Par exemple, "je ne peux pas participer à ce projet, mais je peux vous aider à trouver quelqu'un d'autre". Fixer des délais réalistes Si la demande peut être reportée, proposez un délai qui vous convienne mieux. Par exemple, "je ne peux pas le faire cette semaine, mais je serai disponible la semaine prochaine". 4. Pratiquer la confiance en soi Dire "non" requiert de la confiance en soi. Plus vous pratiquez, plus cela deviendra naturel. Entraînez-vous à dire "non" dans des situations moins stressantes pour renforcer votre assurance. Répéter face à un miroir Entraînez-vous à dire "non" devant un miroir. Cela peut sembler étrange au début, mais c'est un excellent moyen de voir comment vous exprimez votre refus et de corriger toute hésitation ou inconfort. Demander du soutien Parlez de vos défis avec des amis ou des membres de votre famille. Ils peuvent vous offrir des conseils et du soutien, et même vous aider à pratiquer vos refus dans des situations fictives. 5. Respecter sa décision Une fois que vous avez dit "non", respectez votre décision et ne revenez pas dessus sous la pression ou la culpabilité. Rappelez-vous que dire "non" est une affirmation de vos besoins et de vos limites, et c'est un acte de respect envers vous-même. Gérer la culpabilité Il est normal de ressentir de la culpabilité après avoir dit "non", surtout si vous n'êtes pas habitué à le faire. Rappelez-vous que prendre soin de vous est essentiel pour pouvoir mieux aider les autres à long terme. Apprécier ses efforts Reconnaissez et célébrez vos réussites chaque fois que vous réussissez à dire "non". Cela renforcera votre confiance en vous et vous encouragera à continuer à poser des limites claires. Conclusion Apprendre à dire "non" est un processus qui demande du temps et de la pratique. En suivant ces cinq étapes, vous pourrez vous affirmer avec confiance et élégance, tout en respectant vos propres besoins et limites. Dire "non" n'est pas un signe de faiblesse, mais un acte de self-care et de respect de soi-même. Avec de la pratique, vous constaterez que poser des limites claires vous aidera à mener une vie plus équilibrée et épanouissante. La pratique de l'ASSERTIVITE et de la persévérance aident à surmonter cet obstacle.

  • Analyse Transactionnelle - Eric Berne

    12 outils pour communiquer au quotidien Formation par correspondance Le bonheur et l’efficacité au quotidien existent. Il est possible de vivre des relations fructueuses et heureuses dans le travail. L’analyse transactionnelle offre des outils pour être bien avec soi-même et avec les autres. Bien sûr, il nous arrive d’être parfois surpris par certaines réactions de nos supérieurs hiérarchiques, de nos collègues ou de nos collaborateurs. Nous avons dans ces moments, la sensation de ne pas arriver à nous mettre sur la même « longueur d’onde » que nos interlocuteurs. L’échange semble se faire dans le vide, on piétine, on perd son temps. Ou bien, tout à coup, la situation s’envenime et les mots malheureux sortent. Quelquefois, nous avons l’impression que les autres nous tendent des pièges et que l’entreprise est un univers où règnent les jalousies, les intrigues, les « peaux de banane ». Échanges, marchandages, négociations… Les relations humaines sont des échanges entre personnes, des négociations et des marchandages plus ou moins conscients. Ces échanges, négociations et marchandages sont des transactions. L’analyse des relations humaines sera donc l’analyse de ces transactions. D’où le terme : Analyse Transactionnelle. C’est une méthode qui permet de prendre conscience de ce qui se passe pour agir plus efficacement. On devrait d’ailleurs l’appeler l’ACTION TRANSACTIONNELLE car ce qui intéresse surtout ce n’est pas l’analyse mais l’action. En effet, lorsque deux ou plusieurs personnes se rencontrent et communiquent, les échangent des mimiques, des gestes, des mots qui traduisent des idées, des sentiments et des informations sur des faits. Chacun réagit aux messages exprimés et non exprimés de l’autre. Chaque type de comportement de l’un influence pour une part le type de réponse de l’autre. L’analyse transactionnelle a été inventée par un psychologue américain : Eric BERNE. Elle présente une série d’outils pratiques qui permettent de développer de l’énergie positive pour résoudre les problèmes issus de la vie quotidienne. Les outils offrent la possibilité de comprendre les comportements de soi-même et des autres et de trouver de nouvelles façons de faire avec les autres pour mieux travailler ensemble. Ce sont des moyens pratiques pour trouver des solutions concrètes aux difficultés humaines de la vie de travail. Des outils et des hommes Nous avons développé une douzaine d’outils pour vous aider dans vos relations personnelles et professionnelles. Les états du Moi Les transactions interpersonnelles Les relations positives et négatives Les strokes - les unités d'attention Les émotions de base Traiter les sentiments négatifs Les quatre positions de vie La structuration du temps Comment ne pas rentrer dans le jeu Les réalités des situations Les messages contraignants Le contrat pour s'améliorer Cette formation-training est composée d'apports pédagogiques, les exercices pratiques seront adaptés à votre situation. Nous l'appelons Training car une large place est laissée à l'entraînement pratique. Bien que le contenu soit basé sur l'acquisition d'outils, nous privilégions la communication relationnelle. Pour que les outils que vous allez découvrir, tester, pratiquer, soient acquis de façon durable, nous déterminons ensemble un programme personnalisé et individualisé. Pour tout renseignement complémentaire, contactez nous

  • Comment devrait être une formation vente en occitanie et ailleurs ?

    Entretien de vente La vente, c'est un peu comme discuter avec quelqu'un de ses envies et de ses besoins. D'un côté, une personne dit ce qu'elle cherche ou ce qui lui ferait plaisir, et de l'autre, un vendeur propose quelque chose qui correspond à tout ça. C'est un échange où chacun essaie de comprendre l'autre pour trouver la meilleure solution.   La vente repose sur l'établissement d'une relation de confiance et d'écoute mutuelle. Un bon vendeur ne se contente pas de présenter un produit, il cherche à vraiment comprendre les attentes et les motivations de l'acheteur. En posant des questions pertinentes et en écoutant attentivement les réponses, le vendeur peut proposer des solutions sur mesure qui répondent aux besoins spécifiques du client.   De plus, cet échange ne se limite pas à un simple acte commercial : il s'agit aussi d'une interaction humaine où le vendeur peut créer une expérience positive, renforcer la fidélité du client et construire une relation à long terme.    La clé est d'établir un dialogue authentique, où le vendeur se positionne comme un conseiller plutôt qu'un simple prestataire. Cette approche peut souvent mener à des ventes plus réussies et satisfaisantes pour les deux parties.   La vente en 3 temps et 2 mouvements ! Le premier mouvement pour bien vendre Vendre efficacement nécessite une combinaison de compétences, de stratégies et une bonne compréhension de votre produit ou service. Voici quelques préalables pour bien vendre :   Connaître son produit : C’est votre point fort ! Mais attention ! Bien connaître son produit est effectivement un atout majeur, mais cela peut aussi devenir un point faible dans certaines situations. Voici quelques raisons pour lesquelles cela peut se produire :   Concernant le produit ·        L'aveuglement face aux défauts  : Une connaissance approfondie du produit peut amener à minimiser ses défauts ou ses limitations. L'enthousiasme pour le produit peut obscurcir une évaluation objective, rendant difficile l'identification des améliorations nécessaires. ·        Manque de perspective externe  : Être trop immergé dans un produit peut conduire à une vision limitée. Les innovations ou les besoins changeants du marché peuvent passer inaperçus, et l'entreprise peut alors ne pas s’adapter aux attentes des clients. ·        Difficulté à se mettre à la place des clients  : Une connaissance approfondie peut rendre difficile la compréhension des difficultés ou des préoccupations des clients, qui peuvent ne pas avoir la même expertise. Cela peut conduire à des malentendus sur les attentes des utilisateurs. C’est ce que l’on appelle l’empathie, indispensable en vente. Je vous en reparle plus loin. ·        Résistance au changement  : Les personnes qui connaissent parfaitement un produit peuvent être réticentes à accepter des changements ou des refontes, même si cela est nécessaire pour rester compétitif sur le marché. ·        Surcharge d’information  : Le fait de connaître tous les détails d'un produit peut entraîner une surcharge d'informations chez les clients potentiels, les rendant confus ou indécis quant à l'achat.C’est un point que l’on rencontre très fréquemment. C’est une façon de se rassurer, on se réfugie dans un domaine connu. On a l’impression « d’avoir fait son job ». ·        Compréhension approfondie  : Connaissez toutes les caractéristiques, avantages et inconvénients de ce que vous vendez. ·        Démonstration  : Et surtout, transformer ces connaissances en argument de vente, c’est-à-dire en avantage correspondant aux besoins spécifiques de son client Concernant le marché ·        Comprendre son marché : Condition indispensable pour proposer son service ou son produit aux bonnes personnes. ·        Cibler le bon public  : Identifiez qui sont vos clients potentiels et ce qu'ils recherchent. ·        Analyse de la concurrence  : Étudiez vos concurrents pour savoir ce qui fonctionne pour eux et ce que vous pouvez faire différemment.   Il est donc essentiel de maintenir un équilibre entre une bonne connaissance de son produit et une ouverture d'esprit pour recevoir des retours externes et s'adapter aux évolutions du marché. Premier temps d'un entretien de vente : Établir une relation de confiance Faites-vous plus confiance à quelqu’un que vous connaissez bien ou à quelqu’un qui vous est inconnu ? A quelqu’un que vous connaissez bien sûr ! Il doit posséder les qualités suivantes :   ·        Respect  : Traitez les autres avec respect et dignité, quelque soit leur position ou leur situation. Remarque : Si vous commettez une erreur, admettez-la, excusez-vous et montrez que vous êtes prêt à apprendre et à vous améliorer. Cela implique d’être ouvert aux critiques constructives et montrez que vous êtes prêt à évoluer grâce aux observations des autres. ·        L’honnêteté  : Soyez transparent dans vos actions et paroles. L’authenticité est essentielle pour établir la confiance. ·        Écoute active*  : Montrez que vous vous souciez des opinions et des sentiments des autres en écoutant attentivement. Cela démontre du respect et de l’empathie. ·        Empathie*  : Montrez que vous vous souciez des préoccupations du client. ·        Profil de la personne*  : Un premier calibrage de la personne va permettre de mieux connaître sa façon de fonctionner. ·        Créer des liens personnels  : Etablissez des relations solides en partageant des expériences ou des intérêts communs. ·        Compétence  : Montrez que vous êtes compétent dans votre domaine. Les gens ont tendance à faire confiance à ceux qui savent ce qu’ils font. « Vous n’avez qu’une seule chance de faire une première bonne impression »   Deuxième temps d'un entretien de vente :  Connaître son client La découverte du client est une étape clé dans le processus de vente. Cela implique de creuser un peu pour saisir les besoins, les attentes et les motivations d'un prospect. En comprenant mieux ce qui l'intéresse, on peut lui présenter une solution qui lui convient parfaitement. Voici quelques points clés à considérer lors de cette phase : L’Entonnoir*  : La technique de l'entonnoir est un outil efficace pour comprendre les besoins et la motivation d'un client. Elle repose sur un processus de questionnement structuré, où l'on commence par des questions larges pour ensuite se recentrer sur des éléments plus spécifiques. Questions Générales  : Commencer par des questions ouvertes qui permettent au client de s'exprimer librement. Cela peut inclure des sujets comme ses expériences passées, ses goûts et ses préférences. Questions Intermédiaires : Une fois que vous avez compris le contexte général, posez des questions plus spécifiques qui aideront à cerner les besoins. Ces questions peuvent explorer des aspects comme les attentes, les défis rencontrés, ou les priorités.   Questions Spécifiques  : À mesure que vous affinez votre compréhension, posez des questions de plus en plus ciblées afin de découvrir des besoins précis et des motivations. Cela peut inclure des préférences sur des fonctionnalités, des budgets, ou des temporisations. Validation des Résultats : Après avoir recueilli des informations, reformulez et résumez les réponses du client pour vous assurer que vous avez bien compris ses besoins. Cela favorise également une meilleure relation et la confiance. Investigation Additionnelle  : Si nécessaire, demandez des précisions ou explorez des points qui semblent cruciaux. Cela permet d'approfondir la compréhension des motivations personnelles et professionnelles. Ce que vous apporte cette approche Compréhension approfondie :  Elle permet d'adapter l'offre aux besoins spécifiques du client. Relation Client :  Favorise une communication ouverte et renforce la relation de confiance entre le client et le professionnel. Clarté des Objectifs* :  Aide à clarifier non seulement ce que le client veut, mais aussi pourquoi il le veut.     Conclusion La technique de l'entonnoir est un processus dynamique qui nécessite une écoute attentive et une capacité à poser des questions pertinentes. En utilisant cette méthode, vous pouvez découvrir les véritables motivations de vos clients, ce qui vous aidera à leur proposer des solutions réellement adaptées à leurs besoins. C'est un aspect essentiel pour assurer une relation client durable. Pour maîtriser cette technique, je mets en place des formations filmées. Questions pertinentes* : Pour pouvoir profiter pleinement des bénéfices que peuvent apporter « l’entonnoir », il est capital de   Savoir poser des questions efficaces. Cela implique de connaître et de maîtriser les différents types de questions. L'outil QQOQCP (Qui, Quoi, Où, Quand, Comment, Pourquoi) est particulièrement utile dans ce processus. L’observation : Parfois, le langage corporel et les signaux non verbaux peuvent révéler des informations précieuses sur les véritables besoins du client. Le développement de la pleine conscience  est essentiel pour progresser dans ce domaine. En effet, il est impossible de changer un comportement dont on n’a pas conscience. Lors de mes formations, je propose des exercices visant à vous aider à adopter ce réflexe . Récapitulation ou Reformulation*  : Après avoir écouté, reformulez ce que vous avez compris pour vérifier si vous êtes sur la même longueur d'onde. Cela montre que vous vous souciez de leurs besoins. Troisième temps d'un entretien de vente : Signature du contrat.   Signaux d'achat*/  : Soyez attentif aux signes que le client est prêt à acheter, Cela rejoint l’observation et la pleine conscience vus précédemment. Préparation*  : Anticipez les objections et préparez des réponses convaincantes. Argumentation*  : Mettez en avant les avantages et les bénéfices de votre produit ou service plutôt que de simplement énumérer ses caractéristiques. ·        Traitement des objections* : Rester calme : Répondez aux préoccupations du client de manière posée et professionnelle aux vraies et aux fausses objections. ·        Utiliser la preuve sociale : Témoignages : Utilisez des retours d'expérience ou des études de cas pour démontrer l'efficacité de votre produit. Certifications et récompenses : Si votre produit a reçu des distinctions, faites-le savoir. Techniques de clôture*  : Utilisez des techniques de clôture appropriées qui encouragent le client à prendre une décision. Particularité du devis*. Le devis ne doit pas être perçu comme une fin en soi ( pour plus de détails, consultez le post sur les deux approches du devis ). En réalité, il représente l’élément qui concrétise la demande du client et la réponse du vendeur. Ce qui est crucial, c'est que lorsque le client reçoit le devis, il dispose théoriquement de toutes les informations nécessaires pour décider s'il est intéressé ou non. C'est généralement à ce moment-là que son envie atteint son maximum, ce qui en fait le moment idéal pour obtenir sa signature. Cependant, selon les produits ou services offerts, l'ampleur du projet et divers critères, il se peut que le client ne puisse pas prendre sa décision immédiatement. Alors, quand le prospect décidera-t-il, étant donné qu'il est censé avoir tous les éléments en main ?   La manière dont un vendeur propose un devis reflète sa perspicacité. C'est un aspect crucial que je mets en avant lors de mes formations filmées, afin d'élaborer une stratégie qui correspond à l'approche commerciale de chaque vendeur. Il est essentiel de réaliser que la création de devis nécessite un investissement considérable en temps et en énergie. Réalisation d'un devis * Réalisation d'une offre *   Rappelez-vous, votre rôle principal est de VENDRE, pas simplement de produire des devis.   La confiance se construit progressivement et nécessite un engagement sincère envers les autres.   Le deuxième mouvement pour fidéliser son client Les réseaux sociaux  : suivez votre client sur les réseaux sociaux : Facebook, instagram et si c’est un professionnel sur LinkedIn. Relancer  : Après la vente, faites un suivi avec le client pour assurer sa satisfaction. Fidélisation  : Proposez des offres spéciales ou promouvez des services complémentaires pour fidéliser votre clientèle. Formation continue :  Améliorer vos compétences en investissant dans votre développement personnel en suivant des formations sur la vente et la communication.   En appliquant ces principes, vous augmenterez vos chances de réussir à vendre vos produits ou services. C’est tout le mal que je vous souhaite. Me rejoindre en Occitaniepour une formation vente ou chez vous en Auvergne Rhône-Alpes | en PACA | en Nouvelle Aquitaine | en Pays de Loire | en Bretagne Jean Jacques Jeannin jj@coachingbyjj.com www.coachingbyjj.com     ·        Signifie que ce sont des éléments travaillés en profondeur lors des formations ou des coachings et qu’ils font l’objet d’une fiche d’explication.

  • Les 4 domaines de l'intelligence émotionnelle vus par Daniel Goleman ?

    La théorie de l’intelligence émotionnelle développée par Daniel Goleman est une approche psychologique qui met l’accent sur la capacité à reconnaître, comprendre, gérer et utiliser efficacement les émotions. Cette théorie a été largement popularisée par le livre de Goleman intitulé "L'intelligence émotionnelle", publié en 1995. Cette théorie au départ comportait cinq grands chapitres qui ont été revu pour une application dans le monde du travail, c'est l'objet du chapitre suivant. 1. La conscience de soi Il s'agit de la capacité à reconnaître et comprendre ses propres émotions, ainsi que leurs causes et leurs effets. Cela implique d'être conscient de ses forces et de ses faiblesses émotionnelles. 2. La maîtrise de soi Cette composante concerne la capacité à gérer ses émotions de manière appropriée, en contrôlant ses réactions impulsives, en faisant preuve de patience et en résistant aux envies néfastes. La maîtrise de soi est essentielle pour prendre des décisions rationnelles et éviter les comportements non appropriés. 3. La conscience sociale Il s'agit de la capacité à percevoir et comprendre les émotions des autres, à développer de l'empathie et à entretenir des relations positives. La conscience sociale permet d'interagir efficacement avec les autres, de créer des liens et de résoudre des conflits. 4. La gestion des relations Cette composante se rapporte à la capacité à gérer les relations interpersonnelles de manière constructive. Cela inclut la communication efficace, la résolution de conflits, la négociation et la collaboration. 5. La gestion des émotions Il s'agit de la capacité à gérer et à influencer les émotions des autres. Cela comprend la capacité à inspirer, motiver et influencer positivement les personnes autour de vous. Le pouvoir de l'intelligence émotionnelle dans le travail : comprendre la théorie de Daniel Goleman L'intelligence émotionnelle au travail par Daniel Goleman Daniel Goleman a travaillé avec Richard Boyatzis et Annie Mc Kee, (voir le livre « l’intelligence émotionnelle au travail » * ci-contre) cela a permis de recueillir des données qu’ils ont analysés et qui conduit à faire évoluer leur réflexion sur l’intelligence émotionnelle et les compétences qui les accompagnent. Au lieu des cinq domaines majeurs précédemment identifiés, le modèle développé dans leur livre n’en comporte plus que quatre et dix-huit compétences associées. 1. Conscience de soi 2. Gestion de soi 3. Intelligence interpersonnelle ou conscience des autres 4. Gestion des relations La première partie est composée des COMPÉTENCES PERSONNELLES : Ce sont les capacités qui déterminent la façon dont nous nous gérons nous-même. Elles comprennent, la conscience de soi et la gestion de soi. La conscience de soi La conscience de soi comprend trois capacités à développer : 1. La conscience de soi émotionnelle . Savoir lire ses émotions permet de savoir comment les sentiments les influencent et influencent leurs performances professionnelles. La conscience émotionnelle de soi permet une harmonie avec ses valeurs. 2. La juste évaluation de soi. Si j’ai une juste image de moi, je connais mes forces et mes faiblesses. Une juste image de soi permet de savoir quand demander de l’aide et quelles compétences développer pour atteindre son objectif. 3. La confiance en soi. Se percevoir tel que l’on est réellement avec sa propre valeur et ses capacités permet de donner la pleine mesure de ses compétences et savent aborder des situations difficiles. Cette compétence donne une « présence » auprès de ses collaborateurs. Travailler sur la conscience de soi, va vous inviter à plus de réflexion et une propension à l’introspection. Vous allez trouver le temps de réfléchir tranquillement, seul avec vous-même ce qui vous permettra de prendre du recul par rapport aux choses au lieu de réagir impulsivement. De fait, nombre de managers et d’une façon générale, nombre de personnes applique ce mode d’introspection dans leur vie spirituelle. Pour certains ce sera la prière, la méditation, le yoga… pour d’autres il s’agira d’une quête plus philosophique de la connaissance de soi. L’élément fondamental de cette démarche sur la conscience de soi est d’abord de prendre conscience tout simplement de son quotidien. Prise de conscience de son corps, de son langage, du type de communication que vous employez pour arriver à une prise de conscience de vos émotions. De la conscience de soi découle la gestion de soi. La gestion de soi La gestion de soi comprend six capacités à développer : 4. La maîtrise de ses émotions Il s’agit de garder le contrôle des émotions et impulsions déstabilisantes. Être maître de soi c’est conserver son sang froid et les idées claires. Ce qui est un atout majeur dans les situations de crise ou de conflits. 5. Transparence C’est être soi-même. C’est vivre ses valeurs. C’est être franc vis à vis des autres en ce qui concerne ses propres sentiments, croyances et actions. Ce je suis, ce je dis, ce que je fais. 6. Adaptabilité A l’heure du changement permanent, il est important de faire preuve de flexibilité pour s’adapter au changement ou pour surmonter des obstacles. 7. Réalisation Avoir cette volonté de progresser, de rechercher en permanence de meilleures performances tant pour soi-même que pour les autres. Les personnes dans cet état d'esprit sont pragmatiques et proposent des objectifs SMART. Ils ont cette disposition à agir et à saisir des opportunités 8. Initiative Les personnes conscientes de leur valeur et de leurs capacités excellent à prendre des initiatives. Ils saisissent les opportunités et ne se contentent pas d’attendre. 9. Optimisme La personne optimiste verra dans un échec une opportunité à aller de l’avant. Elle a cette faculté de voir en chacun le côté positif. La conscience en soi et la gestion de soi déterminent la façon dont nous nous gérons nous-mêmes. La deuxième partie est composée des COMPÉTENCES SOCIALES : L’art des relations interpersonnelles commence avec l’Authenticité : agir conformément à ce qu’on éprouve réellement. DG Ces capacités déterminent la façon dont nous gérons les interactions avec notre environnement. Intelligence interpersonnelle | conscience des autres La conscience des autres demandent trois capacités à développer. 10. Empathie Les personnes empathiques savent se mettre à l’écoute des signes émotionnels de leurs interlocuteurs, ce qui permet de ressentir les non-dits. C’est une compétence fondamentale. Un manager manquant d’empathie aura des comportements qui créent une dissonance. Quand deux personnes harmonisent leur état émotionnel, les scientifiques appellent cela une résonnance limbique. DG Voir les trois posts déjà publiés sur ce sujet. a. Empathie en entreprise b. Comment se construit l’empathie c. L’empathie, la force des leaders ? 11. Conscience organisationnelle Déchiffrer les relations entre chaque personne permet de définir les forces politiques dans une organisation ainsi que les valeurs et les règles non-dites. Si un leader a un comportement déloyal ou manipulateur, le radar émotionnel de son équipe percevra que quelque chose sonne faux et l’équipe lui retirera automatiquement sa confiance. DG 12. Service Avoir la passion du service favorise un climat émotionnel favorable favorisant les communications et les relations du groupe. Intelligence sociale | Gestion des relations La gestion des relations demandent sept capacités à développer. 13. Leadership inspirant Les personnes qui inspirent créent la résonnance et motivent les autres par une vision enthousiasmante ou une mission fédératrice. Elles véhiculent des valeurs qui donnent un autre parfum aux tâches quotidiennes et rend le travail passionnant. L’art des relations interpersonnelles commence avec l’authenticité, c’est-à-dire agir conformément à ce que l’on éprouve réellement. DG 14. Influence Les personnes dotées de cette capacité d’influence sont persuasives et engageantes lorsqu’elles s’adressent à un groupe car elles savent présenter les choses et construire des réseaux d’alliés. 15. Enrichissement des autres Les personnes attentives à favoriser le développement des capacités des autres font preuve d’un réel intérêt pour celles qu’elles accompagnent. De telles personnes sont capables de transmettre des retours d’expérience constructifs au bon moment. 16. Catalyseur du changement Devenir catalyseur du changement, ce sont les personnes capables d’initier, piloter et gérer un changement de cap dans la vie de l’entreprise. Elles trouvent le moyen de trouver pratiques de surmonter les barrières du changement. 17. Gestion des conflits Être capable de prévenir un conflit c’est écouter et comprendre chaque partie pour trouver un idéal commun où chacun puisse s’y retrouver. 18. Sens du travail en équipe et collaboration Ces personnes savent générer une atmosphère de collégialité amicale et sont eux-mêmes des exemples de respect d’autrui. Elles entrainent les autres dans une participation active et constructive. La gestion des relations interpersonnelles s’apparenterait plutôt à une bienveillance au service d’un but : faire avancer les autres dans la bonne direction. Reconnaître et accepter le rôle considérable que jouent les émotions sur le lieu de travail, distingue les meilleurs managers et les autres, car le leader agit comme le guide émotionnel du groupe. DG "Nos émotions sont le point de départ incontournable d'une véritable compréhension de soi." B.Spinoza Les livres que je vous conseille de Daniel Goleman • L’intelligence émotionnelle (2 tomes) paru en 1995 Que l’on trouve en poche. La base !!! • L’intelligence émotionnelle au travail (écrit avec Richard Boyatzis et Annie Mac Kee paru en 2002 Chez Village Mondial Outil concret pour les managers qui veulent développer leurs relations professionnelles et un leadership de résonnance Richard Boyatzis : directeur du département de comportement organisationnel de la Weatherhead schol of Managementde Case Reserve University Annie Mc Kee est à la tête du groupe international de développement du leadership de Hay Group et travaille comme conseiller auprès de dirigeants du monde entier. •: Un dialogue avec le Dalaï Lama chez Robert Laffont. Ce livre fut pour moi une révélation "Surmonter les émotions destructrices" : la clef du bonheur selon la vision bouddhiste. Un petit groupe de philosophes et de scientifiques de renommée mondiale s'est réuni autour du Dalaï-Lama pour démêler des questions aussi vieilles que l'histoire de l'humanité, mais toujours aussi pressantes : • Pourquoi des individus normaux, apparemment rationnels, commettent-ils des actes cruels et violents ? • Quelles sont les racines profondes de ces comportements destructeurs ? • Comment pouvons-nous maîtriser les émotions qui provoquent ces conduites impulsives ? • Peut-on apprendre à vivre en paix avec les autres et avec soi-même ? D'après la philosophie bouddhiste, tous les malheurs individuels et les conflits entre les personnes trouvent leur racine dans "trois poisons" : le désir, la colère et l'illusion... À ces errements, le bouddhisme offre des antidotes d'une incroyable complexité psychologique. Comme ce livre s'emploie à le démontrer, ces théories et ces méthodes pratiques sont aujourd'hui validées par différentes disciplines scientifiques. Certes, il n'y a pas de solutions miraculeuses, mais le dialogue engagé dans ces pages, éclairé par les commentaires de Daniel Goleman, trace une route d'espérance et sera une source de réflexion et d'inspiration pour tous ceux qui œuvrent en faveur de la paix en eux-mêmes et dans le monde. D’autres lectures inspirantes complémentaires à l’intelligence émotionnelle. • « Vivre l'instant présent » d’Eckart Tolle • «Au cœur de la tourmente, la pleine conscience » d’après les travaux de Jan Kabat-Zinn , • « Les mots sont des fenêtres » par Marshall Rosenberg auteur du processus de la CNV Communication Non Violente

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