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- Les 4 domaines de l'intelligence émotionnelle vus par Daniel Goleman ?
La théorie de l’intelligence émotionnelle développée par Daniel Goleman est une approche psychologique qui met l’accent sur la capacité à reconnaître, comprendre, gérer et utiliser efficacement les émotions. Cette théorie a été largement popularisée par le livre de Goleman intitulé "L'intelligence émotionnelle", publié en 1995. Cette théorie au départ comportait cinq grands chapitres qui ont été revu pour une application dans le monde du travail, c'est l'objet du chapitre suivant. 1. La conscience de soi Il s'agit de la capacité à reconnaître et comprendre ses propres émotions, ainsi que leurs causes et leurs effets. Cela implique d'être conscient de ses forces et de ses faiblesses émotionnelles. 2. La maîtrise de soi Cette composante concerne la capacité à gérer ses émotions de manière appropriée, en contrôlant ses réactions impulsives, en faisant preuve de patience et en résistant aux envies néfastes. La maîtrise de soi est essentielle pour prendre des décisions rationnelles et éviter les comportements non appropriés. 3. La conscience sociale Il s'agit de la capacité à percevoir et comprendre les émotions des autres, à développer de l'empathie et à entretenir des relations positives. La conscience sociale permet d'interagir efficacement avec les autres, de créer des liens et de résoudre des conflits. 4. La gestion des relations Cette composante se rapporte à la capacité à gérer les relations interpersonnelles de manière constructive. Cela inclut la communication efficace, la résolution de conflits, la négociation et la collaboration. 5. La gestion des émotions Il s'agit de la capacité à gérer et à influencer les émotions des autres. Cela comprend la capacité à inspirer, motiver et influencer positivement les personnes autour de vous. Le pouvoir de l'intelligence émotionnelle dans le travail : comprendre la théorie de Daniel Goleman L'intelligence émotionnelle au travail par Daniel Goleman Daniel Goleman a travaillé avec Richard Boyatzis et Annie Mc Kee, (voir le livre « l’intelligence émotionnelle au travail » * ci-contre) cela a permis de recueillir des données qu’ils ont analysés et qui conduit à faire évoluer leur réflexion sur l’intelligence émotionnelle et les compétences qui les accompagnent. Au lieu des cinq domaines majeurs précédemment identifiés, le modèle développé dans leur livre n’en comporte plus que quatre et dix-huit compétences associées. 1. Conscience de soi 2. Gestion de soi 3. Intelligence interpersonnelle ou conscience des autres 4. Gestion des relations La première partie est composée des COMPÉTENCES PERSONNELLES : Ce sont les capacités qui déterminent la façon dont nous nous gérons nous-même. Elles comprennent, la conscience de soi et la gestion de soi. La conscience de soi La conscience de soi comprend trois capacités à développer : 1. La conscience de soi émotionnelle . Savoir lire ses émotions permet de savoir comment les sentiments les influencent et influencent leurs performances professionnelles. La conscience émotionnelle de soi permet une harmonie avec ses valeurs. 2. La juste évaluation de soi. Si j’ai une juste image de moi, je connais mes forces et mes faiblesses. Une juste image de soi permet de savoir quand demander de l’aide et quelles compétences développer pour atteindre son objectif. 3. La confiance en soi. Se percevoir tel que l’on est réellement avec sa propre valeur et ses capacités permet de donner la pleine mesure de ses compétences et savent aborder des situations difficiles. Cette compétence donne une « présence » auprès de ses collaborateurs. Travailler sur la conscience de soi, va vous inviter à plus de réflexion et une propension à l’introspection. Vous allez trouver le temps de réfléchir tranquillement, seul avec vous-même ce qui vous permettra de prendre du recul par rapport aux choses au lieu de réagir impulsivement. De fait, nombre de managers et d’une façon générale, nombre de personnes applique ce mode d’introspection dans leur vie spirituelle. Pour certains ce sera la prière, la méditation, le yoga… pour d’autres il s’agira d’une quête plus philosophique de la connaissance de soi. L’élément fondamental de cette démarche sur la conscience de soi est d’abord de prendre conscience tout simplement de son quotidien. Prise de conscience de son corps, de son langage, du type de communication que vous employez pour arriver à une prise de conscience de vos émotions. De la conscience de soi découle la gestion de soi. La gestion de soi La gestion de soi comprend six capacités à développer : 4. La maîtrise de ses émotions Il s’agit de garder le contrôle des émotions et impulsions déstabilisantes. Être maître de soi c’est conserver son sang froid et les idées claires. Ce qui est un atout majeur dans les situations de crise ou de conflits. 5. Transparence C’est être soi-même. C’est vivre ses valeurs. C’est être franc vis à vis des autres en ce qui concerne ses propres sentiments, croyances et actions. Ce je suis, ce je dis, ce que je fais. 6. Adaptabilité A l’heure du changement permanent, il est important de faire preuve de flexibilité pour s’adapter au changement ou pour surmonter des obstacles. 7. Réalisation Avoir cette volonté de progresser, de rechercher en permanence de meilleures performances tant pour soi-même que pour les autres. Les personnes dans cet état d'esprit sont pragmatiques et proposent des objectifs SMART. Ils ont cette disposition à agir et à saisir des opportunités 8. Initiative Les personnes conscientes de leur valeur et de leurs capacités excellent à prendre des initiatives. Ils saisissent les opportunités et ne se contentent pas d’attendre. 9. Optimisme La personne optimiste verra dans un échec une opportunité à aller de l’avant. Elle a cette faculté de voir en chacun le côté positif. La conscience en soi et la gestion de soi déterminent la façon dont nous nous gérons nous-mêmes. La deuxième partie est composée des COMPÉTENCES SOCIALES : L’art des relations interpersonnelles commence avec l’Authenticité : agir conformément à ce qu’on éprouve réellement. DG Ces capacités déterminent la façon dont nous gérons les interactions avec notre environnement. Intelligence interpersonnelle | conscience des autres La conscience des autres demandent trois capacités à développer. 10. Empathie Les personnes empathiques savent se mettre à l’écoute des signes émotionnels de leurs interlocuteurs, ce qui permet de ressentir les non-dits. C’est une compétence fondamentale. Un manager manquant d’empathie aura des comportements qui créent une dissonance. Quand deux personnes harmonisent leur état émotionnel, les scientifiques appellent cela une résonnance limbique. DG Voir les trois posts déjà publiés sur ce sujet. a. Empathie en entreprise b. Comment se construit l’empathie c. L’empathie, la force des leaders ? 11. Conscience organisationnelle Déchiffrer les relations entre chaque personne permet de définir les forces politiques dans une organisation ainsi que les valeurs et les règles non-dites. Si un leader a un comportement déloyal ou manipulateur, le radar émotionnel de son équipe percevra que quelque chose sonne faux et l’équipe lui retirera automatiquement sa confiance. DG 12. Service Avoir la passion du service favorise un climat émotionnel favorable favorisant les communications et les relations du groupe. Intelligence sociale | Gestion des relations La gestion des relations demandent sept capacités à développer. 13. Leadership inspirant Les personnes qui inspirent créent la résonnance et motivent les autres par une vision enthousiasmante ou une mission fédératrice. Elles véhiculent des valeurs qui donnent un autre parfum aux tâches quotidiennes et rend le travail passionnant. L’art des relations interpersonnelles commence avec l’authenticité, c’est-à-dire agir conformément à ce que l’on éprouve réellement. DG 14. Influence Les personnes dotées de cette capacité d’influence sont persuasives et engageantes lorsqu’elles s’adressent à un groupe car elles savent présenter les choses et construire des réseaux d’alliés. 15. Enrichissement des autres Les personnes attentives à favoriser le développement des capacités des autres font preuve d’un réel intérêt pour celles qu’elles accompagnent. De telles personnes sont capables de transmettre des retours d’expérience constructifs au bon moment. 16. Catalyseur du changement Devenir catalyseur du changement, ce sont les personnes capables d’initier, piloter et gérer un changement de cap dans la vie de l’entreprise. Elles trouvent le moyen de trouver pratiques de surmonter les barrières du changement. 17. Gestion des conflits Être capable de prévenir un conflit c’est écouter et comprendre chaque partie pour trouver un idéal commun où chacun puisse s’y retrouver. 18. Sens du travail en équipe et collaboration Ces personnes savent générer une atmosphère de collégialité amicale et sont eux-mêmes des exemples de respect d’autrui. Elles entrainent les autres dans une participation active et constructive. La gestion des relations interpersonnelles s’apparenterait plutôt à une bienveillance au service d’un but : faire avancer les autres dans la bonne direction. Reconnaître et accepter le rôle considérable que jouent les émotions sur le lieu de travail, distingue les meilleurs managers et les autres, car le leader agit comme le guide émotionnel du groupe. DG "Nos émotions sont le point de départ incontournable d'une véritable compréhension de soi." B.Spinoza Les livres que je vous conseille de Daniel Goleman • L’intelligence émotionnelle (2 tomes) paru en 1995 Que l’on trouve en poche. La base !!! • L’intelligence émotionnelle au travail (écrit avec Richard Boyatzis et Annie Mac Kee paru en 2002 Chez Village Mondial Outil concret pour les managers qui veulent développer leurs relations professionnelles et un leadership de résonnance Richard Boyatzis : directeur du département de comportement organisationnel de la Weatherhead schol of Managementde Case Reserve University Annie Mc Kee est à la tête du groupe international de développement du leadership de Hay Group et travaille comme conseiller auprès de dirigeants du monde entier. •: Un dialogue avec le Dalaï Lama chez Robert Laffont. Ce livre fut pour moi une révélation "Surmonter les émotions destructrices" : la clef du bonheur selon la vision bouddhiste. Un petit groupe de philosophes et de scientifiques de renommée mondiale s'est réuni autour du Dalaï-Lama pour démêler des questions aussi vieilles que l'histoire de l'humanité, mais toujours aussi pressantes : • Pourquoi des individus normaux, apparemment rationnels, commettent-ils des actes cruels et violents ? • Quelles sont les racines profondes de ces comportements destructeurs ? • Comment pouvons-nous maîtriser les émotions qui provoquent ces conduites impulsives ? • Peut-on apprendre à vivre en paix avec les autres et avec soi-même ? D'après la philosophie bouddhiste, tous les malheurs individuels et les conflits entre les personnes trouvent leur racine dans "trois poisons" : le désir, la colère et l'illusion... À ces errements, le bouddhisme offre des antidotes d'une incroyable complexité psychologique. Comme ce livre s'emploie à le démontrer, ces théories et ces méthodes pratiques sont aujourd'hui validées par différentes disciplines scientifiques. Certes, il n'y a pas de solutions miraculeuses, mais le dialogue engagé dans ces pages, éclairé par les commentaires de Daniel Goleman, trace une route d'espérance et sera une source de réflexion et d'inspiration pour tous ceux qui œuvrent en faveur de la paix en eux-mêmes et dans le monde. D’autres lectures inspirantes complémentaires à l’intelligence émotionnelle. • « Vivre l'instant présent » d’Eckart Tolle • «Au cœur de la tourmente, la pleine conscience » d’après les travaux de Jan Kabat-Zinn , • « Les mots sont des fenêtres » par Marshall Rosenberg auteur du processus de la CNV Communication Non Violente
- Quels sont les bienfaits de la relaxation ?
Les bienfaits de la relaxation pour le corps et l'esprit ! En voici quelques-uns : Réduction du stress : La relaxation aide à diminuer les niveaux de cortisol, l'hormone du stress, dans le corps, ce qui favorise une sensation de calme et de détente. Amélioration de la qualité du sommeil : En favorisant la relaxation musculaire et en apaisant l'esprit, la pratique de techniques de relaxation peut contribuer à un sommeil plus réparateur et profond. Réduction de l'anxiété : Les techniques de relaxation, comme la respiration profonde et la méditation, sont souvent utilisées pour calmer l'anxiété et les pensées intrusives. Soulagement des tensions musculaires : La relaxation permet de relâcher les tensions musculaires accumulées, ce qui peut soulager les douleurs et les raideurs. Amélioration de la concentration et de la clarté mentale : En apaisant l'esprit, la relaxation peut aider à améliorer la concentration, la créativité et la capacité à prendre des décisions. Renforcement du système immunitaire : Des études ont montré que le stress chronique affaiblit le système immunitaire, tandis que la relaxation peut aider à renforcer les défenses naturelles du corps. Abaissement de la tension artérielle : Certaines techniques de relaxation, comme la méditation et le yoga, ont été associées à une réduction de la tension artérielle, ce qui peut réduire le risque de maladies cardiovasculaires. Amélioration de la gestion de la douleur : En réduisant le stress et en favorisant la relaxation musculaire, les techniques de relaxation peuvent aider à atténuer la perception de la douleur. Favorisation du bien-être général : La relaxation régulière peut contribuer à un sentiment général de bien-être et de satisfaction dans la vie quotidienne. En pratique, les bienfaits de la relaxation peuvent prendre de nombreuses formes, notamment la méditation, la respiration profonde, le yoga, la visualisation guidée, la musicothérapie et bien d'autres encore. Trouver la méthode qui convient le mieux à chacun peut nécessiter un peu d'expérimentation, mais les avantages en valent généralement la peine. Le cas d'ANAÏS Anaïs est une personne qui s'est investie dans son métier. Elle est infirmière libérale, elle court toute la journée entre "ses mamies", ses personnes seules, ses personnes malades, toutes ses personnes qui ont besoin de soins, de réconfort et de reconnaissance. Et, Dieu sait, si elle distribue sa gentillesse, sa douceur, son empathie, son temps et plus que tout, son énergie. Quand arrive le soir ou les jours de repos, elle en a encore besoin de toute son énergie pour élever sa fille Léa qui a maintenant dix ans, que le temps passe vite ! Cette année, Anaïs se rapproche de la quarantaine et parfois, elle a envie de baisser les bras, d'abandonner, se pose cette question de savoir quel est le Sens de sa Vie. Elle adore son métier, mais il est devenu routine, de plus en plus contraignant et sous l'égide de l'Etat et ses contraintes, notamment de rentabilité, ce métier laisse de moins en moins de place à l'humain. Déroulement de l'accompagnement Le premier objectif, ce fut de redonner à la femme de Maxime la possibilité de retrouver son énergie. Pour le moment, je ne propose aucune solution sur sa question centrale : "Faut-il que je change de métier" car il est important lorsque l'on prend une décision, de le faire en toute conscience. Justement nous avons travailler sur la pleine conscience , prendre conscience du moment présent par des séances régulières de cohésion cardiaque, de relaxation et d'hypnose pour récupérer son énergie. La deuxième étape a été un travail pour dispenser son énergie d'une façon efficiente. Donner le nécessaire et ne pas dépasser" la ligne rouge" où le don deviendrait trop ! Cela implique des séances de communication pour reconnaître et maîtriser le moi et l'autre et "d'ancrage"* pour qu'elles soient durables. Ces exercices en mise en situations travaillées ensemble et en situation réelles, que j'appelle "training", lui ont permis petit à petit d'aborder l'étape suivante. Cette troisième étape est le développement de l'intelligence émotionnelle, à proprement dit, c'est à dire identifier et gérer ses émotions. Les "training" sont de plus en plus focaliser sur les objectifs à atteindre, grâce à l'acquisition de comportements cognitivo-émotionnels adaptés aux situations et ayant pris le recul nécessaire sur ces émotions, Anaïs était suffisamment armée et pouvait envisager de solutionner sa situation de façon factuelle et lucide. Epilogue Cela ne s'est pas passé en un jour, du rapprochement à l'éloignement à de nouveau un rapprochement, le chassé croisé dura des mois. Anaïs comprit que son travail lui apportait les "strokes"** dont elle avait besoin pour sa reconnaissance, fallait-il qu'elle gère sa distance avec chacun. La maman de Léa continue son métier avec un tout autre état d'esprit et avec beaucoup de bonheur, puisqu'elle le fait en toute conscience. La relation avec sa fille s'est améliorée. Elle communique de plus en plus, car elle lui consacre de plus en plus de temps. Une connivence s'est installée entre-elles. Anaïs est consciente que sa fille grandirait, qu'ado elles se verraient peut-être moins mais que son rôle de mère est de le lui apprendre à se détacher de son nid, mais qu'il resterait toujours entre-elles de la confiance et de l'amour. Avec son mari, cette relation aussi s'est arrangée. Pas comme on pourrait l'imaginer au prime abord. En effet, au fil du temps les envies, les rêves, les buts se sont éloignés. Anaïs a compris qu'elle ne finirait pas sa vie avec lui. De chien et chat des derniers temps, ils sont maintenant amis et ont en commun le projet d'élevait Léa dans les meilleures conditions, car leur situation et leurs problèmes ne concernent nullement leur enfant. Le temps passe, Maxime a refait sa vie. Anaïs se consacre maintenant à d'autres activités comme le théâtre et fait régulièrement des trails. Ils sont sereins. Même si leur vie commune n'a pas été toujours suivant leurs espérances, leur séparation est réussie. Anaïs n'est pas pressée de retrouver une relation durable, pour le moment elle a d'autres priorités dont Léa. Quand le moment sera venu, je pense qu'elle saura vivre un vrai bonheur. Ma suprême récompense est que de temps en temps, j'ai des nouvelles (bonnes) ! *Ancrage : technique utilisée en PNL "Programmation Neuro-Linguistique" ou HE "Hypnose Ericksonienne" qui permet d'associer l'état ressouce recherché à un déclencheur pour vivre pleinement cet état de volonté. *Strokes : expression de signes de reconnaisance selon Eric Berne, créateur de l'approche AT "Analyse Transactionnelles".
- Celui qui sait...
Celui qui sait qu'il ne sait pas, éduque-le Celui qui sait qu'il sait, écoute-le Celui qui ne sait pas qu'il sait, éveille-le Celui qui ne sait qu'il ne sait pas, fuis-le Proverbe chinois Le SAVOIR et sa TRANSMISSION EDUQUER C'est le rôle premier des parents, éducateurs, professeurs, tuteurs et formateurs, de transmettre un savoir à celui qui ne sait pas. ECOUTER Le plus grand respect que l'on peut faire à quelqu'un, c'est de l'écouter, le comprendre, lui poser des question S'éveiller c'est prendre conscience de notre environnement, de nous même. FUIR Car il difficile d'aider quelqu'un qui ne veut pas être aider. PRISE DE CONSCIENCE Le premier véritable obstacle dans la connaissance de Soi est d'accepter de se voir tel que l'on est , avec ses qualités et ses défauts. La prise de conscience est un changement d'état de lucidité. Il provient de l'extérieur "par hasard" c'est comme un clé, qui vous donne l'accès à un nouveau monde, mais ce n'est que la clé et le travail sur Soi commence à ce moment là, ... ou pas, car nous avons sûrement de bonnes raisons d'abandonner .
- Un coach peut-il vous aider à vaincre vos passions ?
Vaincre ses passions peut être un défi, car les passions sont souvent profondément enracinées en nous et font partie intégrante de notre identité. Cependant, il peut y avoir des situations où nous souhaitons modérer ou surmonter une passion pour diverses raisons, telles que l'équilibre de vie, la santé mentale ou la concentration sur d'autres aspects de notre vie. Voici quelques suggestions pour vous aider dans cette démarche : Conscience de soi : Prenez le temps de réfléchir à votre passion et à son impact sur votre vie. Essayez de comprendre pourquoi vous souhaitez la vaincre et si cela est réellement bénéfique pour vous à long terme. Fixez des objectifs : Déterminez des objectifs en respectant le SMART. Ne pas confondre avec le BUT qui lui n'est pas Mesurable et dont la date de réussite ne peut pas être précis (si réussite il y a, car comme la ligne d'horizon, le but a tendance à s'éloigner quand on s'approche). Établissez des limites : Définissez des limites claires en ce qui concerne votre passion. Par exemple, fixez des horaires spécifiques pour l'engagement dans cette activité et respectez-les. Cela vous aidera à équilibrer votre temps et à ne pas laisser votre passion dominer votre vie. Trouvez des alternatives saines : Si vous souhaitez réduire votre engagement dans une passion, trouvez des activités alternatives qui vous intéressent et vous apportent satisfaction. Cela peut vous aider à remplacer progressivement votre passion actuelle par de nouvelles activités plus équilibrées. Renforcez votre volonté : La maîtrise de soi et la volonté sont essentielles pour vaincre une passion. Entraînez-vous à résister aux tentations et à vous discipliner pour suivre vos objectifs. Obtenez un soutien : Parlez de votre démarche à des amis, à votre famille ou à un coach de vie si nécessaire. Le soutien social peut être précieux lorsque vous essayez de surmonter une passion, car ils peuvent vous encourager, vous tenir responsable et vous offrir des conseils utiles. Soyez patient avec vous-même : La suppression ou la réduction d'une passion ne se fera pas du jour au lendemain. Cela nécessitera du temps, de la patience et des efforts constants. Soyez indulgent envers vous-même et célébrez les petites victoires le long du chemin. Il est important de noter que ces conseils sont généraux et peuvent varier en fonction de la nature spécifique de votre passion. Si votre passion est excessive ou a des répercussions négatives graves sur votre vie, il peut être utile de consulter. Pour Kant, la passion s'oppose à la raison.
- Comment développer le comportement de votre management relationnel ?
En cette période d'incertitude et de changement, la maîtrise de notre communication, de nos émotions et de celles des autres, d’agilité, de remise en question, devient des atouts importants dans ce monde de l’entreprise Nous proposons une approche diversifiée (formation - coaching - théâtre) à travers une activité commune qui prenne en compte les différences de chacun pour développer le meilleur de soi. Contenu de base du séminaire au Mas de Broussan - Gard Compétences visées être capable : de créer une cohésion de groupe de motiver ses collaborateurs de prévoir et gérer les conflits d'accompager au changement. Programme de Management relationnel à personnaliser suivant les besoins et attente du commanditaire et des participants Dans cette vidéo, je vous livre quelques éléments sur lesquels je m'appuie pour développer les qualités comportementales de chaque manager. Je m'appuie principalement sur l'intelligence émotionnelle qui agit sur La compétence de Soi , qui permet une prise de conscience et une gestion de Soi . La compétences Sociale qui permet grâce à l'empathie (voir dans mon blog le post sur la construction des "empathies") une gestion des autres. Outre ces fondements, j'emploie suivant le contenu des éléments de communication de l' AT (Analyse Transactionnelle) qui permet de déchiffrer simplement les transactions. de la CNV (Communication Non Violente ) en complément à une approche assertive qui permet d'établir des entretiens et une relation respectueuse de l'autre et aussi de soi. et pour ancrer durablement ces éléments j'utilse la PNL (Programmation Neuro-Linguistique) et des jeux de théâtre. La pédagogie employée privilégie, les séquences participatives, les mises en situations professionnelles, l'improvisation et les jeux de rôles. Le séminaire s’établit sur 6 jours ( 3X2 jours) sous forme de trois sessions et un suivi, durant les intersessions, en visioconférence individuelle et collective. Le séminaire s’adresse à des équipes ou des groupes sur site ou au mas de Broussan 30127 Bellegarde. Session 1 : Formation · Modeler une équipe · Connaître sa personnalité et celle des autres. · Étude de différents profils comportementaux Session 2 : Coaching individuel et collectif · Comprendre le relationnel . Prendre conscience de soi . Empathique cognitive et émotionnel · Développer la cognition sociale et l’intelligence émotionnelle Session 3 : Jeux de théâtre d’entreprise · Souci empathique . Affirmer son comportemental . Consolider son estime et sa confiance en soi Programme complet et devis sur demande Concerne Manager | Dirigeant | Tuteur | CODIR, COPIL, CODEX ... Tout Groupe et/ou Gestionnaire d'un groupe
- Burn out et crise du travail
Le témoignage que vous ne pourrez plus oublier une fois lu. "Jeudi 8 septembre 2022, je suis tombé. La machine que je pensais huilée et rompue aux épreuves de la vie active s'est grippée". Par Luc Labadie C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages ; le mec, au cours de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer «jusqu’ici tout va bien » ...« jusqu’ici tout va bien » ... « jusqu’ici tout va bien » ...« jusqu’ici tout va bien», ...mais l’important, c’est pas la chute, c’est l’atterrissage. La Haine-1995 Conséquences d'un Burn Out Jeudi 8 septembre 2022, je suis tombé. La machine que je pensais huilée et rompue aux épreuves de la vie active s’est grippée. Réveillé vers 4 heures du matin par des soucis gastriques ayant déjà provoqué plusieurs infections pulmonaires, assis sur le lit les yeux scotchés au plafond, l'agenda de la journée défile avec son cortège d’invitations à des « daily stand up», « urgent ; deal breaker » et autres « Project X; action required»,....Autant de priorités qui s’invitent et se télescopent ; autant de difficultés à trier et isoler un sujet sur lequel se concentrer. Au fond, rien de plus que les autres jours, rien de différent non plus. Comme souvent, je finis par me rendormir à moitié assis, quelques minutes avant que la sonnerie du réveil ne m’extirpe d'une torpeur profonde. La chape de plomb familière me tient cloué au lit ; ce matin, je ne vais pas me lever, je ne vais pas y aller. Je ne «peux» pas. Finalement le sens du devoir, la crainte de reporter au lendemain déjà saturé une journée chargée et un reste d’éducation («on ne montre pas ses faiblesses», «quand on veut, on peut») m'en procurent l'énergie. Quelques minutes plus tard je suis en retard, le Burgman trace sur le périphérique intérieur entre deux files de voitures. Après la Porte d'Aubervilliers, il y a cette belle courbe qui s'amorce sur la droite. Mais ce matin, l’esprit verrouillé, la vue se trouble, je ne vais pas tourner, je vais continuer à filer droit dans le virage, heurter la Peugeot rouge, tomber, me faire mal, suffisamment pour que ça s'arrête tout de suite, là, maintenant! Et puis cet éclair de lucidité, l'instinct, je pense à Delphine, à Isis et à Milo, l'image brouillée redevient nette. Je retrouve mes esprits, suffisamment pour donner le change au bureau jusqu’au weekend et prendre le temps de parler, écouter, réfléchir pour finalement décider de demander de l’aide. Mon Généraliste me propose de prendre quelques jours et m’encourage à rencontrer un Spécialiste. La honte vis-à-vis de Delphine et des enfants, la culpabilité à l’égard de mon équipe et de mes pairs, les années de «formatage » me font hésiter. Mais il y déjà eu cette alerte dans le passé et je me range à l'avis du médecin. Quelques jours plus tard, le Psychiatre établit son diagnostic au bout d'une série de questions «Vous continuez à voir vos amis, à pratiquer une activité sportive, à faire de la musique, c’est encourageant; le souci, c’est votre cerveau qui n’arrive plus à traiter les informations liées au travail, la pression, l'accumulation des situations de stress». Distanciation, dépression, angoisse sont évoquées; «on appelle ça aussi un BurnOut ; c’est une maladie, elle se soigne. Vous allez devoir suivre un traitement, vous déconnecter de votre environnement professionnel pendant quelques temps, prendre soin de vous, vous recentrer». J'ai rapidement ressenti le besoin d’écrire, d’abord pour moi, pour m’aider à analyser et comprendre ce qui m’arrivait et pourquoi maintenant, à 59 ans et près de 40 ans d’expérience dans un milieu ou la pression a toujours été présente, alors qu’il n’y a plus d’enjeux ou de risques à 3(?) ans de la retraite, ... Pourquoi maintenant alors qu’en parallèle la sphère du privé, familiale et amicale est toute bonheur et harmonie ? Mon cas n’est pas isolé. Autour de moi, des collègues, des amis avec lesquels j’ai échangé au cours des dernières semaines m’ont raconté des histoires semblables . Alors comment ai-je pu, comment pouvons-nous en arriver là ? Peu importe la goutte d’eau qui a fait déborder le vase et rendu cette fois-ci la pression intolérable, me rendant irascible contre ma nature, m’empêchant de réfléchir, altérant parfois mon discernement. Le propos ici ne consiste pas à rechercher de responsabilité du côté de mon employeur ou de ma hiérarchie. J’ai toujours accepté les missions qui m’étaient confiées. J’ai aussi contribué à alimenter le système. Et après plus de 25ans cumulés dans le Groupe qui m’emploie, je ne veux pas mordre la main qui m’a nourri. Ce que je cherche à faire, c’est comprendre et mettre en lumière les dangers qu'engendrent le Système que nous sommes en train de mettre en place et que nous subissons en même temps; dangers liés à l’accélération de la transformation et aux nouveaux modes d'organisation du travail qui en résultent. Les avancées technologiques des dernières décennies et dont nous sommes à la fois acteurs, promoteurs et bénéficiaires auraient dû nous libérer dans notre rapport au travail, nous donner du temps et du bien-être, favoriser l’ouverture aux autres, à la connaissance, aux arts, à l’activité physique, à la nature, alors qu'elles génèrent une aliénation toujours plus forte et nous isolent chaque jour un peu plus. Bien sûr les progrès des 60 dernières années ont engendré des avancées spectaculaires qui marqueront l’Histoire à la hauteur de l’avènement de l’Imprimerie à la fin du Moyen Age, ou des révolutions industrielles des XVIIIème et XIXème siècles. Dans certains domaines comme ceux de la Santé (mon père me rappelait récemment à 87 ans qu’à sa naissance, l’espérance de vie pour un Homme n’en dépassait pas 54 ans) dans le domaine des transports, du Commerce ou de la Communication au sens large pour n'en citer que quelques-uns, les avancées sont immenses et perceptibles à chaque instant. Mais à quel prix ? La " financiarisation " de notre économie et la course à la compétitivité qui en résulte ont effacé l'essentiel des bénéfices liés au progrès pour nous pousser à produire toujours plus, plus vite et toujours moins cher. Aujourd'hui, avec la " performativisation " le système s'emballe ; les rouages s’éliment, la chaîne de transmission est en surchauffe, au bord du déraillement alors que les résultats restent au beau fixe. En parallèle, le sens des réalités s’estompe. La mécanisation et la robotisation ont contribué à l'avènement de l'ère industrielle. Cela a-t-il libéré l’artisan ? Non, cela l’a transformé en ouvrier pilotant des machines qui fabriquent plus en accélérant sa propre cadence, en éliminant les «temps morts», en réduisant les rapports humains pour optimiser la rentabilité et le temps passé à produire. La machine, «boite noire» désormais bardée de composants électroniques et informatiques fournis par des sous-traitants ne lui permet plus toujours de comprendre ce qu’il fait, le fonctionnement du produit qu'il ne manufacture plus mais assemble dans le meilleur des cas. Qui sait encore démonter, entretenir, réparer le moteur d’une voiture ? Qui met encore ses mains dans le cambouis pour remplacer une durite, vérifier une courroie, changer une bougie ? Aujourd’hui, un séisme similaire à celui qui a secoué et transformé le monde ouvrier est en train de bouleverser celui des services, des cadres et du management intermédiaire. L'histoire se répète, avec les mêmes effets. D’un côté, une organisation du travail qui ne redistribue pas les bénéfices du progrès mais les concentre sur l‘accroissement de la performance; de l’autre la même perte de sens vis-à-vis du produit ou du service livré avec la distanciation et l’aliénation grandissante qui en découlent. Avec l’avènement du digital et des nouvelles technologies, notre cerveau doit en permanence jongler entre les sujets, le temps s'est rétréci, la communication devenue immédiate, la réponse à une question est attendue dans la minute ; dans les agendas, les créneaux sont désormais "double, voire triple bookés"; les réunions, principalement à distance et déshumanisées (processus accéléré pendant les années COVID) se succèdent sans temps morts pour les préparer puis pour les digérer ; ces mêmes réunions sont désormais enregistrées pour être visionnées (quand?) par ceux qui n'ont pu y participer car invités à d’autres réunions jugées plus urgentes par des managers à la voix plus forte, ou parce qu'ils dormaient (le meeting se tenait dans une autre «time zone»), ou parce qu'ils étaient en congés. La déconnection, même si elle reste officiellement encouragée par les entreprises est devenue impossible. L'œil reste rivé sur la boite mail, le matin au réveil, dans les transports, le soir, le weekend, pour vérifier qu'il n'y a pas un problème critique à résoudre, un client ou un collègue à dépanner en urgence. La journée, la messagerie instantanée reste activée et un interlocuteur peut jaillir à tout instant et poser une question urgente alors que l’on participe vraisemblablement déjà à une réunion en ligne et que souvent simultanément, nous lisons et répondons aux mails en attente. Les réunions internes qui nourrissaient le lien se font de plus en plus en ligne, les équipes étant souvent à distance, near ou off-shore; idem pour les formations autre fois en face à face et qui ont laissé place à des modules de e-learning qui s’incrustent sans concertation dans les agendas saturés. Il y a bien une prise de conscience. Les enquêtes internes se multiplient de la part d’entreprises au fait des nouvelles formes de mal-être mais qui trop souvent, au moment d'agir, semblent plus soucieuses de la normalisation du travail, du déploiement de nouvelles règles et des reporting qui permettront un pilotage de leurs équipes en «temps réel»; plus soucieuses de leur image sur le marché du travail et de leur potentiel de désirabilité sur Glassdoor que de la manière dont leurs employés doivent s’adapter, ou du nouveau rapport au temps qu'ils entretiennent et de la nature du stress qui peut en résulter. J’ai débuté dans le secteur de la Communication dans une petite boutique alors prestigieuse, chez Feldman, Calleux & Associés (FCA!) à l’époque ou, sans que nous en soyons conscients, le Temps était sacré. A cette époque, au début des années 80, la Création était Reine, la Production artisanale et locale, les Média et les Études d’une grande simplicité. Je suis né professionnellement au pays des idées et des concepts, des typons et des bromures, dans un monde analogique ou l’on montait des films avec de la colle et des ciseaux. Les rencontres entre agences et clients se déroulaient en face à face avec des «transparents» en guise de supports de présentation, les échanges de documents se faisaient au rythme de la Poste, des coursiers dans le pire des cas. Les dossiers clients étaient archivés dans des entrepôts à l’autre bout de la France. Les services de documentation étaient disponibles pour dénicher en quelques jours seulement l’information nécessaire à la compréhension d’un marché, à l’élaboration d’une nouvelle stratégie. Je n’ai aucune nostalgie de ce temps-là, si ce n’est celle du « Temps » qui y était précieux. Le Temps de réfléchir, de comprendre, le temps de se concerter, d’échanger avant d’agir. Tout ça, c’était avant la Loi Sapin et l'industrialisation qui en a découlé, avant le début de la consolidation, de la rationalisation, de la diversification, de la globalisation, de la factorisation, de l’avènement des services Achats, de la "professionnalisation" de nos métiers. C'était aussi avant Macintosh, avant Radiocom 2000 et les Bi-Bop, avant Internet et les autoroutes de l'information; bien avant qu’Adobe ne prenne le contrôle technique de la chaîne graphique, que Microsoft, Sales force et SAP n'emportent le reste puis que les GAFAs et les grosses machines de Consulting ne viennent à leur tour troubler la donne et prélever leur dîme. Aujourd’hui, le media n’est même plus le message. Les Maîtres absolus sont issus de l’alliance entre l’Offre et la Data. La puissance, la pertinence, la disruption, la créativité du message ont cédé leur place à «l’Instant» ou l'offre commerciale individualisée sera délivrée à la bonne personne, sur le bon appareil, au meilleur endroit, au meilleur moment. Doucement mais surement, l’intelligence artificielle, l’automatisation et la sacro-sainte et obscure Data prennent le pas sur l'ensemble, rendant l’ancien artisan plus éloigné que jamais du service qu’il livre de façon parcellaire et dont il ne comprend souvent plus ni la logique, ni le sens, ni le fonctionnement global; à l’instar de l’ouvrier face à la robotique et à l’électronique. En parallèle, le pouvoir de la création a cédé la place à celui de la Finance et à sa quête illimitée de compétitivité pour rassurer et encourager les marchés ; par voies "d'optimisation des process", "de near-shorisation", "d’off-shorisation", "d'automatisation" une fois encore. Et le principe de consolidation permanente a toujours le même impact; standardiser les process afin d’augmenter la productivité individuelle, transformer les forces individuelles de proposition en troupes anonymes d’exécution. Et je sais de quoi je parle; j’ai été et reste un acteur au service de cette transformation avec les process, plateformes et autres outils collaboratifs que j'ai contribué à déployer au cours des 20 dernières années pour en favoriser la mise en place. Pour peu que cela soit combiné à un manque de confiance de la part de l’individu, au désir de bien faire malgré le sentiment accru de ne jamais en faire assez compte tenu du nombre de projets croissant et de leur niveau de complexité grandissant, sans parler des changements fréquents d’organisation, de management, de caps et de priorités, la surchauffe n'est souvent plus une simple hypothèse. Pour ceux qui parviennent mal à appréhender leurs limites ou qui refusent de l'évacuer en la "déléguant" à leurs équipes, la question n'est plus de savoir si, mais plutôt quand la surchauffe interviendra. En parallèle, le sens politique, le calcul, le faire semblant et la maitrise, en un mot la «Représentation» est devenue plus que jamais cruciale pour exister, avancer et survivre en entreprise. Mais comme le décrit le sociologue Norbert Elias dans un article lu récemment, la rétention des émotions a un prix; elle coûte, use et fatigue. Ressentir la limite de l'acceptable est devenu indispensable pour pouvoir réagir avant qu'il ne soit trop tard et que les dégâts ne soient irrémédiables. Et Demain ? L’Homme augmenté sera plus performant, certes. Sera-t-il pour autant plus libre ? Ou plus aliéné ? Qu'adviendra-t-il lorsque les fonctions et services connectés (RFID, Wifi, Bluetooth, accès Internet, géolocalisation, et autres accès aux bases de données) seront greffés dans nos cerveaux? Ou lorsque les exosquelettes, implants et autres transformations génétiques décupleront nos capacités physiques ? L'Homme ultra-connecté et ultra-augmenté ne sera-t-il pas condamné à produire encore davantage parce qu’il en aura les capacités intellectuelles et physiques ? La Matrix, fusion des cerveaux humains cultivés comme autant de fermes de serveurs en réseau et décrite dans le film éponyme des frères (ou sœurs?) Watchowski nous semblait un cauchemar irréaliste. L'est-il vraiment? Cauchemardesque certainement. Irréaliste ? Je finis par en douter. Les mondes décrits par Barjavel, Merle, HG Wells, Arthur C. Clarke, Philip K. Dick, George Orwell, Neal Stephenson, Dan Simmons, etc... et qui ont bercé mon adolescence sont devenus ou sont en passe de devenir réalité. Une réalité qui dépasse souvent la fiction, pour le meilleur parfois, pour le pire trop souvent. Ceux que l'on qualifiait de paranoïaques n'étaient-ils pas les Oracles des temps modernes auxquels nous aurions dû / devrions prêter davantage attention ? Jusqu'à quel point notre cerveau sera-t-il capable d'absorber? Dans nos métiers, le cadre vieillissant peut toujours (plus ou moins facilement en fonction des pays /législations) être remplacé par un élément plus jeune, plus souple, plus ambitieux, plus dynamique et bien sûr moins cher. Encore faut-il qu'il soit formé, encadré, guidé. Mais nos enfants, puisque c’est désormais d’eux dont il s’agit en auront-ils, en ont-ils toujours envie ? Récemment, à la périphérie des effets COVID, les phénomènes de «Great resignation»,«Big Quit» et plus récemment «Quiet Quitting» ont surgi et permettront peut-être de mobiliser les consciences et d’infléchir la donne. Un désir de fuite émerge de la part de certains qui semblent ne plus vouloir garder la main coincée dans un engrenage dont ils perçoivent l'absurdité et la toxicité et qui préfèrent partir. Ou rester éloignés des grosses firmes internationales et aller voir et faire ailleurs, vers du plus petit, plus local, plus humain, voire entreprendre pour rester maîtres de leur Temps, de leur Destin (et de leur revenu). Ces tendances ne sont-elles pas symptomatiques d’une forme de rejet du système et de la perte de sens qui l’accompagne ? Sur les conseils de mon médecin, j’ai réussi-non sans efforts-à déculpabiliser et à prendre du Temps. Pour la première fois (depuis20ans?), je n'ai consulté ni mails pros ni agenda pendant plusieurs semaines. Je me suis rendu quelques jours à Riez dans les Alpes de Haute Provence chez mes amis éleveurs Michel et Isabelle, "mettre les mains dans la terre", participer aux travaux de la ferme au rythme du soleil, labourer un champs, installer une clôture électrique pour que les brebis puissent profiter d'une plantation de sorgho avant le premier gel, prélever les agneaux nés du jours, nourrir les moutons et les chiens, préparer la découpe à l’atelier pour la vente aux restaurants, sur les marchés Provençaux et aux supermarchés, passer à la distillerie récupérer les cuves d'huiles essentielles d'Immortelle et de Lavande. Certes, la technologie a bien sûr transformé le secteur de l'agriculture. Aujourd'hui le tracteur est équipé du GPS ultra performant qui permet à l'agriculteur de tracer son sillon en mode automatique tout en gardant un œil sur la dernière série Netflix. Mais le sens des choses reste palpable, la chaine de production claire; le gigot qui finit dans l'assiette est le produit du troupeau que l'on fait pâturer dans les alpages l'été en le protégeant du loup, du champ que l'on cultive pour le fourrage hivernal, de l'agneau qui nait et que l'on isole avec sa mère, puis que l'on élève en en prenant soin jusqu'à ses 6-8 mois, avant de le "transformer" pour rester pudique. Tout est limpide. Le Temps, authentique et linéaire est imprimé simplement et de façon immuable par le rythme de la Nature. Chaque année depuis le début des années 2000 et à l’exception des deux années COVID, Michel m’invite à participer à la transhumance une journée. En général, le deuxième jeudi d’Octobre, nous partons redescendre la dernière moitié du troupeau, au départ de la cabane du berger située à la lisière du Mercantour jusqu'au village de Colmars-les-Alpes, au fond de la vallée du Haut-Verdon. Cette semaine, je suis retourné à la Cabane de Chabrimand faire la transhumance et j’ai proposé à Milo-14 ans-de m’accompagner pour la première fois. Durant cette longue journée, entre 5 et 22 heures et malgré la fatigue physique, j’ai pu voir le sourire vissé sur le visage de mon fils du matin jusqu'au soir, la surprise se mêler à la fascination et à l’émerveillement, la gestuelle ancestrale progressivement déteindre sur lui. Je crois qu’au-delà de l’expérience ressentie, il a compris le message. Dans le train sur le chemin du retour, lorsque je lui demandais «A ton avis, pourquoi t’ai-je proposé de manquer deux jours de cours pour venir faire la transhumance? Pourquoi avec ta mère, nous avons trouvé ça aussi important que le collège ?», Milo a répondu « Pour que je comprenne d’où vient la viande que je mange, comment ça marche la vie, comment on s’arrange avec la Nature, les animaux, les chiens,...comme avant...parce que pour comprendre, il faut le faire soi-même. Bon, moi j’aime notre vie à Paris, pas question de changer hein? Mais si tu retournes faire la transhumance, je veux revenir, c’était trop grave dingue cette journée,wesh!». J'ai écrit ce témoignage à l'origine pour moi parce que j’avais la conviction qu’écrire me ferait du bien, m’aiderait à sortir la tête de l’eau, à passer d’un mode 100% réactif à un mode qui me permettrait de prendre un peu de distance et favoriserait la réflexion. J’ai écrit aussi pour Delphine et les enfants. Parce que j'avais du mal à leur parler. Parce que j'avais besoin qu'ils comprennent. Pour les sensibiliser aussi comme je l’ai fait avec Milo en l'emmenant dans le Mercantour. Peut-être au fond aimerais-je pouvoir contribuer à faire bouger les lignes, mais je me fais peu d’illusions. Ce sera à vous, Isis et Milo, à vous et à votre génération, celle qu’on appelle "Z" comme la dernière d'une ère, de décider du monde dans lequel vous souhaitez vivre. En exploitant votre potentiel, votre enthousiasme et en y allant à fond pour vous y faire une place qui corresponde à vos rêves, mais aussi en restant vigilants, en refusant d'adhérer à un système si vous le trouvez nocif, en vous engageant, en définissant comment vous rendre utiles et contribuer à la Société, retrouver le sens des choses et sans doute repenser le rythme du travail et sanctuariser le temps personnel. Façonner l’environnement dans lequel vous pourrez vous épanouir et que vous voudrez transmettre à vos propres enfants, ceux de la génération suivante dont l'appellation même reste à inventer. Ayez envie, soyez ouverts, créatifs, mais restez critique! Il vous sera de toute façon difficile de continuer à alimenter une économie guidée par des intérêts souvent opposés à ceux de la planète. Il vous faudra «cracker» le code pour trouver la clé de redistribution des bénéfices liés au progrès, peut-être contribuer à l’invention d’une nouvelle forme de Capitalisme. Il existe forcément un autre modèle tout aussi efficace et plus vertueux, solidaire et respectueux du monde qui nous entoure. Soyez confiants ! Réfléchir et agir devrait déjà vous redonner un peu de pouvoir sur le monde dans lequel vous vivrez. Pour vous je reste optimiste, l'Homme a toujours fait preuve d'un grand sens d'adaptation et a su trouver autrement et/ou ailleurs les ressources dont il avait besoin lorsque celles-ci commençaient à manquer. Pour ma part, «l’important c’est pas la chute, c’est l’atterrissage», comme dit l’autre dans La Haine. Je me sens mieux - enfin je crois - et je m'apprête à reprendre le chemin du bureau. Avec une pointe d'appréhension sur le regard des autres, mon équipe, ma hiérarchie, mes collègues, mes clients.... Et bien sûr une grosse interrogation sur ma relation au travail. J’ai eu beau réfléchir en écrivant. Y penser, y repenser... Comment combiner l'efficacité et continuer à délivrer la valeur que l’on attend de moi avec le recul et la distance dont j’ai besoin? Pourrai-je parvenir à un équilibre en sachant que l’environnement n’aura pas évolué ? Malgré le constat dressé ici, j’ai envie de rester optimiste et d’y croire en appliquant cette bonne vieille méthode Coué ; je le sens, ça se passera bien, forcément, j'en suis sûr ! Et puis comme disent les Tibétains, "Si le problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter, et s'il n'en a pas, s'inquiéter ne sert à rien... "Luc Labadie Mercredi 19octobre2022 PS. J'ai longuement hésité avant de partager ce texte au-delà du cercle familial. A la relecture, j'ai ressenti le besoin de le faire, d’abord avec mes amis, collaborateurs et pairs les plus proches. Encouragé par certains, j’ai fini par le publier sur Facebook avant de reprendre le chemin du bureau début novembre. Je suis resté sidéré devant le nombre de personnes qui m’ont contacté, non parce qu’ils venaient m’apporter leur soutien, mais parce que sans que je le sache souvent, la plupart d’entre eux avait vécu une expérience similaire et qu’ils avaient besoin de sortir d’un tabou et d’en parler. Je partage aujourd’hui de manière plus large car j’estime que ce témoignage peut être utile aux autres, tout en alimentant la réflexion et en continuant à nourrir la discussion qui me permet d’appréhender cette phase de ma vie de façon moins solitaire et souterraine, plus positive et constructive.
- La vente - negociation est une chanson avec paroles et musique !
Quand j'accompagne un vendeur chez un client, au sortir d'un entretien de vente-negociation, nous refaisons, souvent à chaud dans le véhicule un feed-back sur la chanson que nous venons d'entendre. Comment cela s'est passé ? quelsont été les moments forts? Quelsont été les moments plus faibles ? Si nous devrions refaire l'entretien qu'est-ce que nous changerions ?.... En fait l'objectif est de prendre conscience du déroulement de l'entretien. Nous revivons l'entretien "paroles et musique". Les paroles sont les mots que nous avons employés, les étapes que nous avons abordées et tout l'aspect technique de vente que le vendeur a appris et qu'il utilise. Cette partie correspond à la question : Un entretien de vente c'est QUOI ? La musique est l'aspect écoute et empathie vis à vis de mon client. Suis-je "branché"sur sa longueur d'ondes, en fait c'est tout ce qui va faire que le courant passe bien, parce que je m'intéresse sincérement à mon client. Cette partie correspond à la question : Un entretien de vente c'est COMMENT ? La prise de conscience et l'analyse est une étape majeure dans le perfectionnement du vendeur. Osez se remmettre en question pour évoluer. Mon rôle est d'expliquer, voire de lui montrer lors d'un prochain entretien, les raisons des réactions, les attitudes, les comportements du vendeur et du client. En le faisant, je donne au cerveau du vendeur les éléments pour qu'il fabrique ses bonnes habitudes. Cette partie correspond à la question : POURQUOI j'ai réussi ou raté mon entretien de vente. Ce dernier aspect fait partie intégrante de l'entretien. Il est le moyen de se perfectionner dans un entretien. Quand le vendeur a compris le mécanisme, il le fait seul. Mon rôle est de donner au vendeur l'envie d'exécuter cette bonne habitude. Jean Jacques Jeannin
- Comment éduquer ses enfants contre la haine ? Les leçons de Spinoza
Publié: 26 décembre 2022, 18:48 CET auteur Charles HadjiProfesseur honoraire (Sciences de l’éducation), Université Grenoble Alpes (UGA) "Si l’être humain peut être enclin à la haine, il a aussi en lui bien des ressources pour la vaincre." Shutterstock « Tant de mains usées, Tant de chaînes. Tant de dents brisées, Tant de haines ». Raymond Queneau, chanté par Guy Béart, semble avoir cerné le triste visage de notre époque. À tel point que le chef de l’État a cru devoir appeler avec force à ériger des « remparts » face à la haine. L’éducation ne pourrait-elle, ne devrait-elle pas, constituer le premier de ces remparts ? Mais peut-on vraiment, et comment, éduquer ses enfants contre la haine ? Dans son Éthique, Spinoza définit la haine comme une tristesse accompagnée de l’idée d’une cause extérieure : « Haïr quelqu’un, c’est imaginer qu’il est cause de tristesse ». La tristesse est, avec la joie, et le désir, l’un des trois sentiments humains « primitifs ». Un sentiment est un état qui affecte le corps en modifiant (en augmentant, ou en diminuant) sa puissance d’agir. D’une façon générale, la joie augmente cette puissance d’action, et marque le passage à une plus grande perfection ; et la tristesse la diminue, ce qui conduit à une moindre perfection. La haine est ainsi une passion triste. En tant que telle, elle est « nécessairement mauvaise ». Elle pousse à « écarter » ou à « détruire » ce qui en fait l’objet. Il faut donc s’efforcer de la combattre. Mais le drame est que « les hommes sont par nature enclins à la haine ». Comment peut-il alors être possible de lutter contre une telle tendance « naturelle » ? L’éducation, en particulier, devrait-elle être, sur ce point, dénaturation ? Tout l’effort de Spinoza est de montrer comment on peut accéder à une « bonne manière de vivre » en restant dans le cadre des possibilités offertes par la nature humaine. Mieux, en réalisant pleinement cette nature (qui, pour lui, est une partie de la nature divine). Car l’homme a, par nature, la capacité de vaincre la haine. Pour cela, trois grandes voies lui sont offertes. Faire prévaloir la raison sur la passion « L’homme est toujours nécessairement soumis aux passions ». Mais action et passion ont une même origine : « c’est une seule et même tendance qui nous fait dire que l’homme est actif ou passif ». Cette tendance devient passion quand elle est liée à des idées inadéquates ; et vertu quand elle est liée à des idées adéquates. La passion n’est que privation de connaissance. Elle manifeste l’impuissance de l’esprit. Inversement, la puissance de l’esprit se manifeste dans la connaissance claire et distincte, dans l’acte même de comprendre. "La puissance de l’esprit se manifeste dans la connaissance claire et distincte, dans l’acte même de comprendre." Shutterstock Car la passion n’a pas le pouvoir d’effacer la raison. Au contraire, « tous les actes que nous faisons déterminés par un sentiment-passion, nous pouvons les faire déterminés sans lui, par la raison ». Par la connaissance, on acquiert du pouvoir sur les sentiments. En particulier, « un sentiment-passion cesse d’être une passion dès que nous en formons une idée claire et distincte ». C’est la raison – libératrice, source de joie – qui nous sauve de la passion – cause de servitude, synonyme de tristesse-. L’homme peut donc être, en effet, soumis aux passions ; mais aussi libéré de cette soumission. Puisqu’« agir par vertu, c’est agir sous la conduite de la raison », le premier remède à des sentiments tels que la haine, réside dans leur « connaissance vraie ». Faire prévaloir la raison, c’est donc orienter toute l’éducation vers la mise en jeu de l’acte même de comprendre. Comprendre est « le bien que désire pour lui-même celui qui agit par vertu », et qu’il « désirera aussi pour tous les autres hommes ». Du point de vue éducatif, est bon tout ce qui conduit à comprendre ; mauvais, tout ce qui a pour effet d’empêcher de comprendre. « Mener l’intelligence jusqu’à la perfection, ce n’est rien d’autre que comprendre ». C’est pourquoi Il faut apprendre à l’enfant à être déterminé à agir « à partir de ce qu’il comprend ». La première façon d’ériger un rempart éducatif contre la haine est ainsi de faire comprendre aux enfants qu’il faut toujours, et avant tout, chercher à comprendre. Et de les accompagner dans cet effort. Expérimenter la force de l’amour « Il est rare cependant que les hommes vivent sous la conduite de la raison ». Et, par ailleurs, certains pourraient juger qu’une vie sans passion serait bien mièvre. Fort heureusement, une deuxième piste s’offre aux éducateurs, qui permet d’agir en restant sur le plan même des sentiments : combattre, et vaincre, un sentiment-passion négatif (la haine), par un sentiment actif, et positif (l’amour). Car « un sentiment ne peut être réprimé ou supprimé que par un sentiment opposé plus fort que lui ». En l’occurrence, « la haine doit être vaincue par l’amour (ou générosité) et non pas compensée par une haine réciproque ». Mais par quel miracle l’amour, qui est « la joie associée à l’idée d’une cause extérieure », peut-il être plus fort que la haine ? Tout simplement, parce que la puissance d’agir est augmentée par la joie, alors qu’elle est diminuée par la tristesse. C’est pourquoi « qui vit sous la conduite de la raison s’efforce, autant qu’il peut, de donner amour (ou générosité) en échange de la haine, de la colère, du mépris, etc. qu’il reçoit d’autrui ». D’autant plus que « si l’on a à cœur de vaincre la haine par l’amour, on se bat avec joie et sécurité ». "La joie qu’apporte l’amour de l’autre s’éprouve plus qu’elle ne se démontre." Shutterstock Mais cela s’éprouve, plus que cela ne se démontre. La meilleure façon, pour des parents et des éducateurs, de combattre la haine, est donc, pour ce qui concerne cette deuxième piste, d’aimer, ses enfants, comme ses élèves. C’est-à-dire d’éprouver de la joie en pensant à eux, et en étant avec eux. Ce qui implique, il faut l’observer, que l’on s’aime aussi, c’est-à-dire que l’on éprouve de la joie du simple fait d’être soi. Mais cela conduit à la troisième piste. Conforter la puissance d’agir Le secret du miracle de l’amour est simple : il contribue à conforter la puissance d’agir de chaque enfant. La puissance d’agir se confond avec la puissance de comprendre. Or la haine est un signe et un aveu d’impuissance. La servitude peut précisément être définie comme « l’impuissance de l’homme à gouverner et à réprimer ses sentiments ». Tout repose sur la « tendance », qui « n’est rien d’autre que l’essence (ou nature) de l’homme ». Elle n’est donc rien d’autre que la puissance ou effort (conatus) par lequel chaque chose persévère dans son être. La tendance se nourrit d’elle-même. « Plus on s’efforce de rechercher ce qui est utile (conserver son être) et plus on le peut ; au contraire, dans la mesure où on néglige de conserver ce qui est utile (son être), on est impuissant ». C’est pourquoi il faut aider l’enfant à sauvegarder sa puissance. Comment ? La puissance se développe dans et par l’action. Le philosophe Alain l’explicitera clairement : « la grande affaire est de donner à l’enfant une haute idée de sa puissance, et de la soutenir par des victoires ». La « difficulté vaincue » est « l’appât qui convient à l’homme » (Propos sur l’éducation). La puissance d’agir est toujours joyeuse. « Quand l’esprit se considère soi-même et considère sa puissance d’agir, il est dans la joie ». La joie de pouvoir passer, en étant actif, à une perfection plus grande. Pour vaincre la haine, il faut donc, selon cette troisième piste, faire éprouver le contentement de soi. En effet, « la joie qui résulte de la considération de soi-même s’appelle amour-propre ou contentement de soi » ; d’où la nécessité, notée plus haut, de s’aimer soi-même ! Il faut observer, enfin, que la puissance d’agir concerne tout autant le corps que l’esprit. Pour Spinoza, « substance pensante et substance étendue, c’est une seule et même substance ». Si bien que : « L’effort (ou puissance) qui anime l’esprit lorsqu’il pense est, par nature, égal et contemporain de l’effort (ou puissance) qui anime le corps lorsqu’il agit ». Est donc utile tout ce qui augmente, nuisible tout ce qui diminue, la « capacité du corps » : « Plus un corps est apte, comparativement aux autres, à faire ou à subir plusieurs choses à la fois, plus son esprit est apte, comparativement aux autres, à percevoir plusieurs choses à la fois ». Peut-on faire plus bel éloge de l’éducation physique et sportive, qui ajoutera ses bienfaits à la mise en œuvre de l’amour, et au développement de la raison ? Comprendre, aimer, agir, tels pourraient donc être, si l’on suit Spinoza, les trois maîtres-mots d’un projet éducatif dont l’ambition serait d’armer contre la haine. Et de faire vivre dans la joie. À lire aussi : Déjouer les pièges de l’éducation positive avec la philosophie de Hegel À lire aussi : Pourquoi faire de la philosophie avec des enfants ? #philosophie ##enfants #parents #sociabilité #amitiés #passion #amour
- Apprenez à intégrer l'intuition dans sa vie !
L'intuition est un puissant outil mental. L'intuition est le guide suprême chez les animaux, nous pouvons appeler cela l'instinct. C'est quelque chose qui ne les trompera jamais. Quand leur instinct leur dit de faire attention, c'est rarement faux. Les animaux l'écoutent toujours. Nous, les humains, avons aussi un esprit. Superbe outil, fantastique et très puissant, pour analyser et comprendre les choses. L'intuition serait située dans "l'inconscient d'adaptation". [5] Malcom Glawell la définit comme une espèce de pilotage automatique qui permet d'agir sans analyser précisément tout ce que l'on fait au cours d'une journée. L'intuition répond à quelques grandes caractéristiques selon Isabelle Fontaine [6] L'intuition vraie est spontanée, elle surgit de manière immédiate, sans crier gare. Une intuition vraie a très souvent une assise sensorielle Les vrais intuitions ont la tête dure, elles reviennent à nous La voix de l'intuition est très fine, fugace et le plus souvent inaudible L'intuition a la sérénité de la vérité Quand l'intuition nous pousse à l'action, si on la suit, il nous arrive des choses justes pour nous. Il est vrai que lorsque vous "lâchez prise" ou que vous méditez, votre intuition répond plus facilement à votre "invitation". Essayez... L'intuition est comme un muscle, plus vous la pratiquez, plus elle devient forte. Utiliser au maximum vos talents psychiques vous permet de pratiquer et de renforcer vos capacités. Plus vous pratiquez en vous appuyant sur votre pouvoir intuitif, plus vous serez en alignement avec votre Moi [1]. " L'intuition est une vue du cœur dans les ténèbres." Dostoïevski Apprenez à intégrer l'intuition dans votre vie. Se connecter à son intuition dans son quotidien, c'est consacrer pleinement son espace intérieur à une forme de réconfort spirituel et d'attention sensuelle à « ce qui est ». [4] Cette expérience, que les traditions spirituelles appellent "le moment présent", est acquise grâce à des méthodes conscientes telles que la méditation, le yoga l e TaÎ-chi ou le qigong et d'autres. Leur point commun est de nous reconnecter à la lenteur qui vous permettra de connecter le corps et l'esprit. En dehors de cet apprentissage, il est possible de cultiver des petits moments de pleine conscience au quotidien. Le but est de mettre de l’attention là où, habituellement, on n’en met pas. Arrêtez-vous, ne serait-ce que quelques instants, pour vous connecter à vos sens. Faites une pause, ne serait-ce qu'un instant, pour vous connecter à vos sens. A table, prenez le temps de bien goûter et sentir. Sous la douche, sentez l'eau, la température et la rugosité de la serviette sur votre peau. Ou, dans un véhicule ou au travail, concentrez-vous sur votre respiration, en imaginant et en ressentant son parcours précis dans votre corps [3] [4]. L'intuition et la connaissance de soi. A l'écoute de soi, vous verrez que l'intuition s'exprime par des micro-mouvements corporels, par des flashs ou des sensations physiques en se trouvant dans un endroit ou en présence de quelqu'un. Vous avez peut-être ressenti ce genre de perception en visitant une maison par exemple ou quand on vous présente une personne ! La pleine conscience peut aussi nous connecter à notre intuition en améliorant la connaissance de soi. Une étude de 2013 publiée dans la revue Perspectives on Psychological Science a montré que la pleine conscience -- définie comme "le fait de prêter attention à l'expérience présente sans aucun préjugé" -- peut nous aider à mieux comprendre nos personnalités. Et comme le note Arianna Huffington dans Thrive, l'intuition augmentée, la compassion, la créativité et la paix sont toutes d'excellents effets secondaires de la méditation[3]. L'intuition est votre boussole intérieure et le guide ultime. Apprendre à écouter et à céder à votre instinct ouvre les portes à des possibilités infinies de réalisation de soi et d'évolution spirituelle. La pratiquer est la voie vers une prise de conscience et une croissance accrue à tous les niveaux de soi[2]. Apprendre à l'exploiter et à l'embrasser est la clé pour maîtriser l'intuition. Il existe de nombreuses façons d'apprendre comment puiser dans votre intuition et devenir plus ouvert à acquérir de la sagesse, et c'est tout le parcours que je vous souhaite. Les références https://www.huffingtonpost.fr/life/article/10-choses-que-les-personnes-intuitives-font-differemment-des-autres_34145.html Accédé 2023-02-27 https://www.sensetsante.fr/cles-relier-intuition/ Accédé 2023-02-27 livre : Au cœur de la tourmente, la pleine conscience de Dr Jon Kabat-Zinn livre : l'intution de Malcom Glawell Témoignage issu du livre "Libérez la voix de votre intuition" Isabelle Fontaine
- Manquons-nous d'Humilité ? L'article paru dans The Conversation vous le dira !
Ci-dessous quelques éléments sur l'humilité tiré d'un article paru dans The Conversation Des études montrent que les personnes humbles sont plus altruistes, mais aussi plus disposées à accepter l'aide d'autrui. Faire montre d'humilité en public peut-il permettre d'adoucir des mesures impopulaires, comme le dossier des retraitres pour Emmanuel Macron ? Ou de se rendre plus sympathique comme semblait l'espérer Elisabet Borne ? Le terme humilité est régulièrement utilisé par les politiques, quelque soit le contexte. Mais au-delà de sa manifestation publique -potentiellement stratégique voire insincère, que sait on du rôle de l'humilité dans la vie sociale ? Être humble, c'est se percevoir avec justesse. L'humilité est une capacité à s'auto-évaluer de manière exacte, sans distorsionà se mettre au niveau du soi pourrait-on dire, comme le rappelle son éthymologie latine (le mot humilitas est dérivé de humus terre). C'est une gegeure, car l'un des biais humains les plus partagés est probablement cette facheuse tendance à se croire supérieur à la moyenne en général et à autrui en particulier. Par exemple, demandez à des collaborateurs ou à des coules de faire la liste des tâches qu'ils réalisent pour le collectif puis d'estimer le pourcentage de travail qu'ils pensent réaliser personnallement. La somme dépasse presque tiujours les 100 % car chacun estime une part dispropotionnée des tâches. Imaginons que l'on vous demande si vous pensez être un peu plus humbleque la moyenne des gens de votre âge et sexe. Comme la plupart des gens vous répondrez probablement oui ! Un aspect important de l'humilité réside dans l'aptitude à maintenir son ego à la place qui lui revient et à orienter son attention vers autrui, jugé lui aussi digne d'intérêt. Cette attitude de décentration est judicieuse dans la sphère relationnelle, mais aussi dans d'autres domaines, comme celui des idées de la culture de la science. L'humilité est-elle séduisante ? Dans les relation humaine, l'humilité a la côte. Des enquêtes indiquent qu'elle est plus valorisée chez un partenaire que de nombreuses autres qualités ou aspects de la personnalité comme la sensibilité, son amabilité, son ouverture intellectuelle ou son caractère consciencieux, que l'on envisage des relations à court ou long terme. Ainsi, une étude de speed dationg montrait qu’un partenaire qui communique des informations révélant qu’il est humble suscite la confiance : on lui communiquera ainsi plus volontiers son numéro de téléphone ! Cette confiance n’est pas infondée, car les personnes humbles sont généralement moins malhonnêtes dans les relations romantiques, comme l’a démontré une vaste étude menée en Allemagne auprès de 5700 personnes. L'analyse des dynamiques de couples confirme que l’on est plus satisfait et engagé si l’on a un partenaire pétri d’humilité, et aussi qu’on lui pardonne plus facilement ses travers. L’humilité atténue également la tension dans les échanges compliqués. Dans une étude de laboratoire où l’on examinait des couples invités à discuter d’un sujet conflictuel, il est apparu que chez les personnes au profil humble (cette tendance ayant été mesurée par un questionnaire préalable), la pression artérielle – qui grimpe ordinairement dans ce type de situation – restait à un niveau plus confortable que chez les autres. Lorsqu’un couple est sur le point d’avoir un enfant, l’humilité est associée à un moindre stress prénatal pour les parents, et ses effets perdurent même après la naissance. Quels comportements sont liés à l'humilité ? Être humble favorise des relations sociales moins empruntes d’hostilité.Ces résultats ne sont pas surprenants au regard de nombreux travaux montrant que le narcissisme est, quant à lui, un puissant facteur prédicatif de conduites coercitives et parfois violentes. Le suivi d’une cohorte de 1 200 enfants a par exemple indiqué que ceux qui avaient un bas niveau d’humilité avaient été plus enclins à commettre des agressions une année après le début de l’étude. Ce qui rend les personnes humbles assez attachantes tient également au fait qu’elles s’avèrent plus altruistes, mais aussi plus disposées à accepter l’aide d’autrui. Elles accordent également plus d’intérêt aux opinions et visions du monde qui ne s’alignent pas avec les leurs. D’autres études complètent le tableau. Au travail, les personnes humbles sont moins enclines à instrumentaliser leurs collaborateurs, et les employés qui ont un dirigeant humble développent non seulement un plus grand sentiment de pouvoir personnel, mais produisent aussi un plus grand nombre d’ idées innovantes. Cependant, l’humilité d'un leader a parfois ses limites. Lorsqu’elle est extrême, il peut en résulter une impression d’incompétence. En outre, gare à l’humilité feinte, elle pourrait être perçue comme insincère ou pire : manipulatoire. C’est probablement l’un des risques les plus évidents auxquels s’exposent les personnalités publiques lorsqu’elles parlent d’humilité : cette vertu risque de s’évanouir dès qu’elle est affichée. Laurent Bègue-Shankland, Professeur de psychologie sociale, membre honoraire de l’Institut universitaire de France (IUF), directeur de la MSH Alpes (CNRS/UGA), Université Grenoble Alpes (UGA) Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.
- Le Coeur ou la Raison : Un equilibre difficile à atteindre !
"Le coeur a ses raisons que la raison ignore" Pascal Le cœur représente nos émotions, nos sentiments et nos passions, tandis que la raison représente notre logique, notre jugement et notre capacité à prendre des décisions rationnelles. L'équilibre entre le cœur et la raison peut être difficile à atteindre, mais c'est important pour une vie équilibrée et satisfaisante. Que faut-il choisir le coeur ou la raison ? Pour trouver un équilibre entre le cœur et la raison, il est important de prendre en compte les deux aspects de soi-même et de les utiliser de manière cohérente. Il peut être utile de prendre du temps pour comprendre ses propres émotions et sentiments et de les intégrer dans sa décision. Il est également important d'utiliser sa raison pour évaluer les conséquences potentielles de ses actions et de ses décisions. Il est important de ne pas ignorer l'un ou l'autre de ces aspects de soi-même, car cela peut entraîner des déséquilibres et des problèmes. Par exemple, si vous ne tenez pas compte de vos sentiments et de vos émotions, vous risquez de prendre des décisions qui ne sont pas satisfaisantes pour vous sur le plan personnel. De même, si vous ne tenez pas compte de la raison, vous risquez de prendre des décisions impulsives qui peuvent causer des problèmes à long terme. En fin de compte, l'équilibre entre le cœur et la raison dépend de l'individu et de ses propres priorités et valeurs. Il peut être utile de travailler avec un coach pour déterminer comment trouver un équilibre personnel qui convient à ses besoins. L'avantage est que lui, il verra les émotions du coaché avec recul et il pourra mettre en place des comportements d'excellence qui permettront de passer outre le ressenti premier de la personne. Pour faire prendre conscience de l'impact des émotions sur une personne et sur l'autre ou les autres, j'itilise un training filmé de façon que factuellement la personne se rende compte des bénéfices que cela apporte et qu'ainsi, elle prenne de plus en plus confiance en elle. L'approche que je propose permet ainsi à la personne d'être en accord avec elle-même en toute circonstance. Voulez-vous qu'on en parle ?
- A quoi sert la pleine conscience ? (ou mindfulness)
« La pleine conscience consiste à remarquer activement des choses nouvelles. » Ellen LANGER La pleine conscience a révélé qu'en prêtant attention à ce qui se passe autour de nous, plutôt qu'en fonctionnant en mode "automatique", nous pouvons réduire notre stress, booster nos performances, libérer notre créativité et certaines études ont démontrées qu'on pouvait améliorer notre état de santé. A l'époque dans laquelle nous vivons, où tout est plus compliqué, incertain et où règne la confusion, pratiquer la pleine conscience pourrait permettre aux professionnels une approche différente, plus valorisante et plus productive. Cette façon d'aborder le monde du travail se complète parfaitement avec d'autres approches pédagogiques comme l'intelligence émotionnelle, l'énnéagramme, et d'autres. Moins de stress Pratiquer la pleine conscience vous inscrit dans le présent, vous êtes ainsi plus réceptif au contexte et aux perspectives. D'une façon générale, ce qui génère le stress, ce sont les évaluations négatives machinales que nous faisons. l'inquiétude de rencontrer des problèmes et surtout penser ne pas être capable de les résoudre. La recherche primaire de l'être humain est la sécurité et en entreprise ce besoin se matérialise par de la stabilité, garder les choses en place, pour pouvoir ainsi mieux les contrôler. Mais vous savez que tout change sauf le changement. Ainsi ce qui était vrai, ne l'est plus aujourd'hui. En fait nous avons besoin de cadres, de règles, de méthodes, il faut qu'ils nous guident mais pas qu'ils nous gouvernent. Obtenir de meilleures performances Juste une expérience de tous les jours en pleine conscience : Lire un livre ! Ne vous est-il pas arrivé de lire un livre et de vous apercevoir au bout de quelques pages de ne pas savoir ce qu'il était écrit ? Lire en pleine conscience permet de mieux comprendre ce qui a été écrit et permet ainsi de mieux le retenir. Les performances sont dans tous les domaines, y compris dans le domaine de la relation. Imaginez une conversation, où vous entendez la personne mais vous pensez à ce que vous allez faire après ! Vous allez moins procrastiner et avoir moins de regret. En effet vous allez vivre dans le moment présent donc pas dans la procrastination qui vous projette dans le futur ni dans le regret qui vous ramène dans le passé. Pleine conscience et management Une des méthodes que j'ai emprunté à Ellen Langer, consiste à imaginer que vos pensées sont intégralement transparentes. Dans ce cas, vous ne voyez plus votre interlocuteur de façon négative, vous n'étes plus dans le jugement et vous chercher à le comprendre. Et lorsque quelque chose vous contrarie, posez-lui la question suivante : "Est-ce une tragédie ou un désagrément ?" Il y a de fortes chances que sa réponses relève plus du désagrément. Gardez en tête que le stress, les désagréments ne sont pas en fonction des événements, mais de la perception que vous en avez. Quels sont les champs d'intervention de Coaching by JJ Coaching by JJ accompagne des professionnels dans l'exercice de leur fonction. Dans le cadre du coaching, la pleine conscience est la première étape incontournable du parcours. Utilisez le plus possible cette approche que ce soit dans la respiration, dans une activité personnelle et dans des activités professionnelles, pour que petit à petit la pleine conscience devienne une compagne de tous les jours. Dans le cadre des formations, les premiers exercices ont un "retour sur soi". une introspection qui permet à chacun de prendre conscience de ce que je dis, ce que l'autre dit, ce je fais, ce que l'autre fait... sans jugement. Que du factuel ! Dans le cadre des training, à ce niveau le coaché ou le stagiaire a acquis le savoir-faire de la pleine conscience. L'objectif maintenant c'est de l'intégrer dans un savoir-être. Conclusion Nous avons le choix d'accorder attention aux choses ou vivre machinalement. « Vivre est un ensemble de moments rien de plus. » En vivant pleinement le moment présent vous l'enrichissez, chaque moment compte, et comme tout compte, donnez leur un sens. ET... Si pour vous la pleine conscience est important, rejoignez-nous !











